Le secteur du transport à Arzew a connu une grande perturbation depuis le premier jour de Ramadhan. La crise s'est accentuée ce week-end où l'insuffisance de voitures –taxis assurant le transport urbain- a suscité le mécontentement des usagers qui étaient contraints de faire des distances à pied pour rejoindre leurs domiciles. D'après plusieurs automobilistes, cette anarchie est souvent liée au défaut d'un véritable plan de circulation qui permettra d'organiser les aires de stationnement et d'identifier les besoins exprimés localement. Certains opérateurs imputent l'insuffisance constatée durant les horaires du soir, soit après el f'tour, au départ des chauffeurs de taxi qui viennent d'autres régions comme Sig, Mostaganem et Oran pour assurer le transport des citoyens à travers les différents quartiers de la ville. D'autres se disent las de se réveiller quotidiennement à 5 heures du matin pour transporter le personnel des sociétés conventionnées. « Donc, ils préfèrent rentrer tôt chez eux pour se reposer ». Les usagers trouvent que « seule la révision du plan de la circulation peut régler le problème, surtout que la ville enregistre une extension remarquable en matière d'habitat et de construction ». Ce problème a fait que la ville d'Arzew n'est pas encore bien plongée dans l'ambiance des soirées ramadhanesques.