Sept ans après son élimination par l'US Ténéré dans ce qu'on a appelé à l'époque l'affaire Coulibaly, l'USMA retourne en terre nigérienne pour affronter cette fois l'Association sportive des Forces nationales d'intervention et de sécurité, communément appelée l'AS Fnis où les Bérets rouges dans le jargon local. Une sorte des FAR de Rabat au Maroc, toute proportion gardée, qui occupe la seconde place du championnat local. Loin d'être l'équipe la plus populaire et encore moins un foudre de guerre, l'AS Fnis s'est mise au vert depuis trois jours à la caserne pour préparer la manche retour contre l'USMA. Il faut dire que les Bérets rouges ne juraient que par la victoire et se sont montrés très motivés à faire tomber cette grande équipe de l'USMA de son piédestal. A l'aller, les Nigériens avaient évoqué la pelouse synthétique qui ne leur a pas permis de s'exprimer pleinement, sachant qu'au retour tous les facteurs allaient être de leur côté, à commencer par la chaleur infernale (37°C) qui a régné au stade Seyné-Kountché de Niamey et l'état de la pelouse. Les Usmistes étaient-ils trop confiants ? Ne se sont-ils pas fait déjà éliminer au match aller en étant coupables d'erreurs comme ce fut le cas l'année dernière face au Port-Autonome de Dakkar et l'année d'avant contre le Ahly du Caire ? Les choix de Lobello sont-ils discutables ? Le renforcement lors du mercato n'est-il pas finalement un flop ? Peut-être, il y a un peu de tout cela, mais cela n'explique pas la défaite et cette énième déception du club algérois qui n'arrive, apparemment pas, à se défaire du syndrome africain où la terre nigérienne est devenue son Waterloo.