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Les rebelles veulent l'arbitrage de l'Algérie
DESERTIONS DES AGENTS DES FNIS AU NIGER
Publié dans L'Expression le 09 - 04 - 2007

Alger, qui a scellé plusieurs accords entre les «frères-ennemis» nigériens, est devenue un refuge-arbitre pour les opposants politiques des pays de la région.
Des médias nigériens et touaregs ont rapporté que des officiers et des sous-officiers des Forces nationales d'intervention et de sécurité, communément appelées Fnis, ont fui vers le Sud algérien depuis quelques jours déjà, ralliant une nouvelle opposition nigérienne armée, le Mouvement nigérien pour la justice.
Tamoust, qui a consacré un long article au sujet, dit à ce propos: «Bien que l'Etat du Niger refuse d'admettre l'existence d'un autre front armé du nom du MNJ, chaque jour que Dieu fait apporte un brin de vérité à cette naissance. Qu'on le veuille ou pas, qu'on l'accepte ou non, un front rebelle est né et a des revendications claires. Et c'est ce front qui est à l'origine des désertions des agents de l'Etat enrôlés dans les corps militaires et paramilitaires.
La création d'un nouveau front rebelle dénommé MNJ se vérifie de plus en plus. Bien que le gouvernement lui ait refusé toute légitimité voyant en lieu et place un groupuscule d'individus assoiffés de sang, le MNJ (Mouvement des Nigériens pour la justice) qui a vu le jour juste après l'attaque meurtrière d'Iférouane devient le point de mire des agents des Fnis qui désertent par intermittence.
Après le départ annoncé du capitaine Ahmad Goureïdi en poste à Niamey, le sergent-chef Tallan, adjudant-chef Tankari, plusieurs civils, mécontents de l'application des accords de paix ont aussi rejoint le front.
Nos sources nous confirment quand même que le capitaine Goureïdi qui a déserté pensant prendre la tête du MNJ n'a pas été bien accueilli par ses frères du MNJ. Il se trouverait actuellement à Djanet en Algérie.
La responsabilité du front a été attribuée à Aghali Alambo». Dans son édition du 15 mars dernier, le journal nigérien L'Evénement a annoncé la désertion d'au moins trois éléments des Forces nationales d'intervention et de sécurité.
Les trois déserteurs sont, rapporte le confrère, le capitaine Goureïchi, le sergent-chef Talla et un soldat dont l'identité n'est pas connue. Les événements semblent s'accélérer.Depuis l'attaque par des éléments armés d'un front jusque-là inconnu, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), du casernement d'Iférouane, le 8 février dernier, qui s'est soldée officiellement par trois militaires tués, la situation semble s'être tassée. On apprend que ces derniers jours, des désertions dans les rangs des éléments des Fnis sont enregistrées. Un autre capitaine, du nom de Ahmed Ikhia, du casernement de Niamey, a pris le large. De même qu'un adjudant, nommé Tankari, en poste à Tillabéry, qui, profitant d'une permission, a lui aussi déserté son poste.
Jeudi dernier, un communiqué du MNJ a revendiqué l'attaque d'Iférouane. Il a, en outre, donné la composition de l'aile politique du mouvement comme suit: président, M.Aghali Alambo et comme vice-président, M.Acharif Mohamed. Qui sont ces deux hommes? Tamoust les décrit comme suit: le premier est un opérateur économique basé à Agadez, propriétaire d'une agence de voyages et frère de l'un des cerveaux de l'attaque d'Iférouane, en l'occurrence Aboubacar Alambo.
Aghali Alambo plus connu sous le surnom de Koudou s'est fait un nom dans l'ancienne rébellion, notamment le Flaa (Front de libération de l'Aïr et de l'Azawak). Au temps de cette rébellion, Koudou a été l'une des figures de proue du mouvement sous la direction de Rhissa Ag Boula. Arrêté en Algérie et emprisonné. C'est un dur qui vit dans la discrétion totale. Tout au long de la rébellion passée, il a préféré être à l'ombre bien que ses prouesses militaires méritent plus d'honneur et d'égards.
Aghali a préféré, après les accords, s'investir dans le développement plutôt que de prendre des galons comme bon nombre de ses frères d'armes. Des sources sûres confirment qu'effectivement, juste après l'attaque d'Iférouane, il se trouverait à Arlit et aurait même effectué le voyage retour vers Agadez en compagnie d'une autorité pensant qu'il serait pris dès son arrivée. Des mauvaises langues insinuaient qu'il était au courant de l'attaque menée par son frère et qu'il aurait même fourni un véhicule à ce dernier. «Faux!», clame t-on dans son entourage. Le deuxième, c'est-à-dire Acharif Mohamed est aussi originaire d'Agadez! Il a fait plusieurs écoles de formation militaire au Sénégal, au Mali et en Côte d'Ivoire. Il a été nommé Daaf des Fnis avec l'appui d'un homme politique de ce pays et allait occuper le poste de gestionnaire à l'hôpital national de Niamey, n'eût été un problème survenu avec sa hiérarchie qui refusait de le faire détacher.
Pour parer à toute éventualité, sa gestion au niveau des Fnis sera critiquée. Se sentant en danger, Acharif déserte et se réfugie au Mali. C'est au cours d'un périple dans un autre pays voisin qu'il gagnera de l'argent jusqu'à acheter une maison à Bamako, la capitale malienne.
Après l'attaque d'Iférouane, il fut nommément cité comme «cerveau» par l'Etat du Niger. Se sentant menacé au Mali, il s'éclipse surtout que l'ayant confondu à Amoumane Kalakouwa, des gendarmes maliens étaient partis le chercher chez un de ses amis, député à Kidal.
Au moment où la naissance de ce front inquiète au plus haut sommet de l'Etat, une autre rébellion, celle des éléments des Fars sous la conduite du sieur Barka Girey est en voie d'être étouffée par la voie du dialogue, dit Tamoust. En effet, samedi 17 mars 2007, une mission tenue sécrète a séjourné dans le kawar en vue de prendre attache avec le chef rebelle. Toutefois, si la rébellion des Fars se rapproche du Tchad, idéologiquement, politiquement et géographiquement, le MNJ se rapproche, lui, de l'Algérie. Certains n'excluent pas qu'un arbitrage d'Alger serait «souhaitable», d'autant plus qu'un problème quasi similaire a été réglé l'année dernière par l'Algérie entre Bamako et des rebelles touaregs maliens et dont l'enjeu et les problèmes étaient de même nature.
Le développement des zones d'Agadez et Nord-Tahoua reste une revendication majeure dans ce conflit, qu'attisent encore plus les récentes découvertes pétrolières dans la région.


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