Indices n Les Algériens dépensent les trois quarts de leurs revenus dans l'alimentation. Les dépenses alimentaires représentent 58,22% du budget global des ménages. Elles concernent en premier lieu les céréales pour 25,4%, le lait et ses dérivés avec 13,6%, les légumes secs pour 13,6% et les viandes avec 10,1%. Les fruits et les légumes ne représentent que 6,4% et 5,1% respectivement. Sur un autre plan, les laitages, les légumes secs et, à un degré moindre, les œufs, constituent les produits de base d'une importante partie de la population. En revanche, la viande, le poisson et, à un degré moindre, les fruits exotiques sont réservés à une minorité. Les dépenses non alimentaires, soit 41,8% , révèlent que les dépenses pour le logement arrivent en première position (23,6%), suivies des dépenses de transports et de communication (16,4%) et des dépenses de santé (15,9%). La population rurale reste, dans tous les cas, défavorisée par rapport à l'urbaine. En outre, l'évaluation quantitative de l'état nutritionnel de la population a permis de constater que le nombre de personnes dont l'Indice de masse corporelle (IMC) est relativement peu important (5,1%), est en progression. Cependant, plus du tiers de l'effectif ayant fait l'objet de l'enquête, soit 38,1%, se trouve en situation de surcharge pondérale dont 9,5% en état d'obésité. L'état nutritionnel de la population est caractérisé ainsi par une tendance au surpoids, en particulier pour le sexe féminin. Cette situation s'explique par l'évolution des régimes alimentaires, de l'essor de la restauration hors foyer et surtout de la consommation excessive de sucre et d'huile de graisse qui se répercute négativement sur la santé de la population.