Pour assurer l'efficacité de l'intermédiation bancaire et afin de se prémunir de tout risque, un contrôle de surveillance est nécessaire. Cette supervision doit être permanente. Elle vise à protéger les déposants mais aussi les investisseurs d'une mauvaise gestion ou d'engagements trop importants. L'effort soutenu et permanent du Conseil de la monnaie, de la Banque d'Algérie et de la Commission bancaire en matière de réglementation et de contrôle s'inscrit dans ce cadre. Ajoutons à cela, les aides internationales provenant d'organisations de pays divers pour assister et proposer à l'Algérie des échanges d'expériences et de formation. Pourtant, jusqu'à présent et malgré toutes ces dispositions prises, le contrôle n'est pas efficace, il est même loin de l'être ! Pour l'anecdote, en 4 années d'existence, la banque Khalifa n'avait jamais déposé son bilan. Ceci du point de vue externe. Du point de vue interne, on a eu un aperçu ces dernières années des affaires de fraudes et de détournements de fonds ; très « en vogue ». Donc il est clair qu'il y a un fossé entre la théorie, qui sur papier est parfaite et la pratique, qui n'arrive pas à suivre. Mais pour arriver à ce à quoi aspire l'Algérie et surtout pour sortir de cette crise bancaire, on a besoin d'allier les deux, et d'être plus sévère quant à la prise de mesures.