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Cela s'est passe un jour : Aventures, drames et passions célèbres
L'usine à tuer du Dr Petiot (18e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 02 - 2007

Résumé de la 17e partie n Arrêté pour un vol dans une librairie, Petiot est conduit au poste de police. Un psychiatre appelé à la rescousse le déclare fou et le fait interner.
Il est interné dans une clinique psychiatrique où le diagnostic de folie est aussitôt confirmé par les médecins.
«paranoïa, delirium, déséquilibre mental grave, cleptomanie... Le sujet ne peut être tenu responsable de ses actes.»
Conclusion, Petiot est retenu pour soins. L'homme est indigné :
— Vous vous trompez, je ne suis pas fou... Je suis en parfaite santé physique et mentale, tout cela est un complot !
Il est médecin, il sait ce qu'il dit.
— Nous allons vous soigner, disent les médecins.
— Je ne reconnais pas votre compétence, crie Petiot !
Et il ajoute, menaçant.
— Je veux être examiné par de vrais psychiatriques... si vous ne le faites pas, à ma sortie d'ici, je porterai plainte contre vous !
Les médecins prennent la menace au sérieux et font venir des sommités médicales pour faire examiner Petiot : les docteurs Claude, Génil-Perrin et Laignel-Lavastine. Leurs conclusions sont les suivantes : «Petiot est un homme très intelligent, il a une personnalité très forte mais c'est un être pervers et profondément amoral. C'est un grand illusionniste qui sait subjuguer ses interlocuteurs, il est exempt de troubles mentaux et, en dépit des anomalies que l'on peut découvrir chez lui, il doit être tenu pour responsable de ses actes.»
Les médecins signalent dans leur rapport que le docteur Petiot est insensible à la douleur : on a beau le piquer, le brûler même, il n'a aucune réaction. Mais ce détail, comme les autres, ne retient pas l'attention...
Cependant, Georgette, l'épouse de Petiot, obtient de le faire transférer dans une clinique privée où on le soigne.
Il est d'abord révolté et exige qu'on le libère, puis il change de stratégie. Il se montre coopératif, se laisse examiner et ne tient plus de discours incohérents.
— Vous ne vous sentez plus lésé ?
— Non, dit-il.
— Et les faits pour lesquels vous avez été arrêté, vous les reconnaissez ?
— Oui, répond-il, c'était un moment de folie... il faut dire qu'à l'époque, j'étais préoccupé par l'invention d'une machine à soulager la constipation... Aujourd'hui, je ne ressens plus de troubles, je n'en veux à personne !
Le docteur Rogues de Fursac l'examine. Petiot fait tout pour paraître normal, mais le médecin le trouve «déséquilibré». Il n'accepte pas moins de le libérer. Une décision qui s'avérera plus tard irréfléchie.
En septembre 1936, le docteur Petiot peut donc retourner chez lui. Il est heureux de retrouver sa famille et sa clientèle. (à suivre...)


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