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Cela s'est passe un jour : Aventures, drames et passions célèbres
L'usine à tuer du Dr Petiot (8e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 02 - 2007

Résumé de la 7e partie n L'enfance de l'un des plus grands criminels de l'histoire, Marcel Petiot, est émaillée de difficultés psychologiques : c'est un garçon pervers, violent et immoral, en proie à des crises de somnambulisme.
Il a quinze ans quand sa mère, qu'il aimait beaucoup, meurt. Il en souffre et, pour exprimer sa douleur, redouble d'indiscipline à l'école.
Son père ayant été transféré à Joigny, non loin d'Auxerre, il est confié, ainsi que son frère Maurice, à une tante, pour finir l'année scolaire.
A la fin de l'année, il est renvoyé, non pas pour mauvais résultats (on peut dire qu'il travaille bien), mais pour indiscipline et comportement immoral.
Son père, qui le reçoit à Joigny, le menace :
— Tu dois tourner rond, autrement je te fais enfermer dans un centre de redressement !
Mais la menace n'a pas grand effet sur lui : il est querelleur, indiscipliné et plus que jamais pervers... Sa cleptomanie prend des allures alarmantes : il vole tout ce qu'il trouve, y compris à la maison, et va revendre, sur les marchés, les produits de son larcin.
En 1914, alors qu'il a dix-sept ans, il est surpris en train de subtiliser du courrier dans les boîtes aux lettres. Il est poursuivi et la cour demande une expertise psychiatrique : c'est, conclut le rapport des experts, un garçon déséquilibré, souffrant de multiples troubles psychiques, ce qui limite sa responsabilité. Il est donc relaxé et les poursuites sont abandonnées. Comme il est encore renvoyé de l'école, son père l'envoie à Paris. Il passe son baccalauréat en 1915 et l'obtient. Il a dix-huit ans.
La Première Guerre mondiale bat son plein. Il n'est pas mobilisé, mais, mu par un esprit patriotique inattendu chez un jeune homme de sa trempe, il s'engage volontairement. Il est incorporé dans le 89e régiment d'infanterie et, après une courte formation, il est envoyé au front, dans la région d'Aisne. Blessé par un éclat de grenade, il est hospitalisé. Il guérit très vite, mais les médecins préfèrent le garder pour un supplément d'examens : le jeune homme, durant son hospitalisation, a donné des signes évidents de troubles mentaux.
«Je veux retourner au front ! proteste-t-il
— Vous avez besoin de vous reposer quelque temps.»
Il est donc envoyé de l'hôpital vers un centre de repos. C'est alors que ses tendances cleptomanes le reprennent. Il est surpris en train de voler des couvertures. Il est aussitôt arrêté, envoyé d'abord à la prison d'Orléans, et comme il fait des crises de folie, à la clinique psychiatrique de Fleury-les-Aubrais.
Il est examiné par les médecins qui déclarent, dans leur rapport, que le patient souffre d'un déséquilibre mental, de neurasthénie, de mélancolie et de diverses phobies.
Conclusion : «Inapte à servir dans l'armée».
Il est donc réformé définitivement et renvoyé dans la vie civile. Un malade mental, un fou, déclaré inapte à servir dans l'armée, à cause de troubles psychiques graves est renvoyé dans la société, alors qu'on aurait dû procéder à son internement. (à suivre...)


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