L'inquiétude des étudiants s'explique aussi par le fait qu'ils seront privés de l'opportunité de participer aux différents concours de recrutement organisés par les administrations publiques au début du mois de septembre prochain. Ce qui signifie que les Jeux africains feront perdre toute une année à ces étudiants qui, après l'obtention de leur diplôme, qui ne pourra se faire avant le début du mois d'octobre, auront à «patienter» jusqu'à septembre 2008 pour prendre part aux concours de recrutement. «Si on prend en considération le nombre des nouveaux diplômés de l'année prochaine, nous pouvons dire que nos chances de recrutement seront amoindries. Le nombre de participants à ces concours sera porté au double et nos chances de décrocher un emploi seront diminuées de 50%», regrettent les concernés. Il faut dire que les concours lancés par les institutions étatiques constituent les seules opportunités d'emploi pour les étudiants des sciences humaines et sociales. D'ailleurs, ces derniers représentent la grande majorité des diplômés universitaires sans emploi. Si les pouvoirs publics avaient adopté une programmation plus rationnelle, dix jours de jeux africains ne causeraient pas de tels «dégâts»…!