Les dernières pluies, qui ont touché quasiment tout le nord du pays, ont augmenté les réserves des 57 barrages de 144 millions de m3 en deux jours, portant le taux de remplissage global à 42,18 % contre 40,2 % à la fin de l'année écoulée, a annoncé hier le ministère des Ressources en eau. Le ministère précise que ce nouveau taux (42,18 %) est «presque identique à celui enregistré il y a un an», en mars de l'année passée (45,17 %). Sur le total «appréciable» de 144 millions de m3 supplémentaires recueillis du 8 au 10 mars, la région Centre a reçu les apports les plus importants avec 85,4 millions de m3 portant les volumes des 10 barrages que compte cette région à 448 millions de m3, et un taux de remplissage global de 53,27 %. La vallée du Cheliff, caractérisée jusque-là par la faiblesse de ses réserves, a recueilli des quantités supplémentaires importantes estimées à 35,8 millions de m3, ce qui a fait passer le taux de remplissage de 14,19 % à 20,60 % en 48 heures. Dans les zones Est du pays, le ministère considère que la situation «reste appréciable» avec un apport de 21,2 millions de m3, qui porte les réserves totales à 60 % de la capacité totale des barrages de la région. A l'Ouest par contre, les quantités emmagasinées sont qualifiées par la même source de «non substantielles», entraînant tout de même une «petite amélioration» du taux de remplissage des barrages. «Cette nouvelle situation améliore donc la capacité du pays à assurer une alimentation correcte des citoyens en eau, une meilleure recharge des nappes souterraines et plus de bénéfice pour l'agriculture», assure le ministère.