Engouement n Le parti du Front de libération nationale (FLN) a reçu 4 500 dossiers de candidatures, dont 230 émanant de femmes, aux élections législatives du 17 mai prochain. 80% des candidats sont titulaires de diplômes universitaires, a révélé hier, vendredi, son secrétaire général , Abdelaziz Belkhadem, dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux de la session ordinaire de l'instance exécutive du parti. C'est dire que le plus vieux parti du pays aura bien du mal à départager les postulants. Néanmoins, cela ne semble pas inquiéter outre mesure M. Belkhadem. Bien au contraire, il s'en félicite. «Nous n'avons empêché personne de se porter candidat pour peu que le postulant remplisse les conditions qui s'appliquent à tous et sur la base de données géographiques, sociales et politiques locales», a-t-il affirmé, tout en soulignant que l'instance exécutive du parti «veillera à arrêter les listes définitives qui seront validées à la fin du mois en cours par l'administration». Selon lui, le FLN se présentera au prochain rendez-vous électoral avec «des listes d'hommes et de femmes qui transmettent les valeurs d'un legs civilisationnel et traduisent la réalité vécue du parti, capables de gérer le présent et de gagner le pari, ce qui est parfaitement possible pour des éléments qui font preuve de compétence, d'honnêteté et d'abnégation et qui sont au service de l'intérêt général». «L'objectif du FLN, poursuivra-t-il, n'est pas d'entrer en concurrence mais de gagner le pari et de permettre au parti de toucher différentes catégories sociales par un choix d'hommes et de femmes qui sont la véritable force du parti, force qui le réaffirmera en tant que première force politique dans le pays.» S'exprimant sur le nombre de femmes ayant affiché leurs intentions de briguer un mandat parlementaire, le premier responsable du FLN reconnaîtra qu'il est très réduit et ce, «en dépit des opportunités accordées à tous, sans distinction aucune». Par ailleurs, M. Belkhadem a indiqué que son parti est disposé à ouvrir le dossier de la révision des grilles de salaires de sorte à permettre une meilleure prise en charge des «catégories démunies». Dans le même ordre d'idées, il a relevé que les moudjahidine et les ayants droit méritent plus d'égards au vu de ce qu'ils ont consenti comme efforts et sacrifices pour arracher l'indépendance du pays.