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Le Pr Arrada * à InfoSoir
«Les capacités de formation sont limitées»
Publié dans Info Soir le 19 - 03 - 2007

InfoSoir : Qu'est-ce que le concours de résidanat ?
ll Pr Arrada : Dans le cursus de formation en sciences médicales, il y a plusieurs paliers. D'abord la graduation qui découle vers le doctorat, ensuite la post-graduation divisée en deux paliers : le résidanat et la carrière hospitalo-universitaire. Le passage de la graduation à la post-graduation est conditionné par le classement au concours dit de résidanat qui a lieu chaque année.
On remarque, ces dernières années, un engouement particulier pour ce concours où la concurrence est de plus en plus rude.
ll Effectivement, le concours prend de plus en plus d'ampleur. L'année dernière (septembre 2006), il y a eu 4 000 candidats pour 723 postes dégagés pour Alger et Tizi Ouzou. Le dernier reçu avait une moyenne de 12,99 qui est une note très élevée. La concurrence est terrible dans ce domaine. D'ailleurs, pour l'organisation du concours, nous mobilisons chaque année 1 500 enseignants hospitalo-universitaires.
L'Algérie manque de médecins spécialistes. Dernièrement, elle a fait appel à plus de 228 médecins cubains dans le cadre de la coopération entre les deux pays. A quoi est dû ce manque et que doit-on faire pour le pallier ?
ll Nous formons des spécialistes en grand nombre, mais les capacités de formation hospitalo-universitaire sont souvent limitées. Il y a des spécialités très pointues pour lesquelles notre pays doit engager un partenariat scientifique de haut niveau car nous ne maîtrisons pas certaines techniques très spécialisées et l'apport d'universitaires de facultés amies est très souhaitable. D'ailleurs, la fac de médecine est en train de mettre en place un partenariat scientifique et pédagogique avec de nombreuses facultés étrangères. Nous souhaitons également des partenariats avec les Algériens installés à l'étranger et les appelons à participer au développement de leur Faculté mère, en contribuant à la recherche au sein de notre Faculté. Par ailleurs, il s'agira à l'avenir de multiplier les terrains de stage hospitalo-universitaires pour les médecins en formation.
La médecine présente-t-elle toujours autant d'attrait pour les nouveaux bacheliers ?
ll Ce qu'on constate, c'est que la moyenne d'accès à la branche est en train de s'élever, elle était de 13,89 pour l'année dernière. Ce sont toujours les meilleurs lauréats du bac qui demandent de faire des études médicales. Un autre constat établi fait état de la féminisation de la branche, ce qui présente des conséquences au niveau des choix de la spécialité. Les filles évitent les grosses spécialités et travaillent dur pour avoir des postes dans les grands centres urbains.
Qu'en est-il de la médecine algérienne en comparaison avec ses voisins maghrébins ? Et du problème d'équivalence ?
ll La médecine algérienne a toujours été une médecine de haut niveau. La formation en sciences médicales dans notre pays a toujours bénéficié de tous les égards des autorités. Encore plus de nos jours parce que le souci majeur de nos autorités est la formation des formateurs. Dans son programme, pour la commission nationale de réforme du système éducatif, il s'agit d'assurer un encadrement conséquent en nombre et en qualité pour les décennies à venir. Pour l'équivalence, il y a des commissions qui siègent à la Faculté en tenant compte des programmes qui se font à l'étranger. Il n'y a pas vraiment de problème d'équivalence.
* Doyen de la faculté de médecine d'Alger et président de la Conférence nationale des doyens des Facultés de médecine d'Algérie.


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