«Les imams sont libres de créer un syndicat ou de se présenter aux élections législatives», a affirmé hier le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah. Dans une déclaration à la presse, M. Ghlamallah a expliqué que «les imams sont libres de créer un syndicat», et a démenti par la même occasion que ce rôle soit dévolu aux conseils scientifiques qui «défendent la dignité de l'imam et le protègent de toute agression», a-t-il précisé. Les imams sont également libres de se présenter aux prochaines élections législatives, a ajouté le ministre, avant de souligner que l'imam qui décide de se porter candidat doit cesser d'exercer en tant qu'imam durant la campagne électorale et le mandat législatif en cas de son élection au Parlement.