Résumé de la 8e partie n Aïssa, le jardinier et sa femme, Assia, découvrent que la fille qu'ils croyaient avoir mise au monde est... un garçon ! Plaisanterie d'accoucheuse, leur dit-on. Ils n'en reviennent toujours pas. Ils regardent le bébé, le prennent dans leurs bras, l'embrassent. — un garçon, un garçon, soupire Aïssa... Ah, qui l'eut cru ! — je croyais que j'étais incapable de donner le jour à un mâle, dit Assia... La qabla prend toujours des airs confus. — Je m'excuse de vous avoir fait cette plaisanterie ! — Mais non, dit Aïssa, tu nous donnes le plus grand bonheur de notre vie ! Aïssa se ravise brusquement. — J'ai dit tout à l'heure à la belle-sœur du patron, quand elle est venue te chercher, que nous avons eu une fille ! — Elle n'a rien entendu, dit la qabla. Aïssa pousse un «ouf» de soulagement. — Au moins elle ne dira rien à sidi et à Lalla Ouarda, ils se moqueraient de moi ! Assia se rappelle brusquement. — Au fait, Lalla Ouarda a accouché... — Oui, je l'ai assistée... la sage-femme qu'ils attendaient n'est pas arrivée ! — Qu'est-ce qu'elle a eu ? demande Assia — Une petite fille ! — Elle vit ? — Oui... — La pauvre a perdu tous les enfants qu'elle a mis au monde. Elle doit être heureuse ! — Oui, bien sûr, elle aurait voulu avoir un garçon, comme toi ! — On ne peut pas tout avoir ! — Elle a le temps d'avoir d'autres enfants ! dit Aïssa. — Espérons-le, dit la qabla. Aïssa est tellement heureux qu'il ne sait quoi faire. — Nous allons te faire un cadeau, dit-il à la qabla. — Un cadeau ? Mais pourquoi faire, mon cher ami ? — Pour nous avoir donné cette grande joie ! Il quitte la pièce. Sa femme, Assia, sourit. — Le pauvre, il est si heureux d'avoir un garçon... il croyait qu'il ne serait jamais que père de filles ! — Et toi, es-tu heureuse ? — Oh, oui... Je suis heureuse aussi que le bébé de la maîtresse ait survécu... La pauvre, elle voulait tellement avoir un enfant ! La qabla sourit. — Eh bien, on peut dire que je suis une femme heureuse : j'ai apporté le bonheur dans deux foyers ! Le tien et celui de ta maîtresse ! Aïssa revient, avec une bague en or. — Tiens, je te la donne... ça me vient de feu mon père (àsuivre...)