Résumé de la 34e partie n Ouarda est heureuse d'avoir donné un fils à Slimane. Samia, elle, ravale sa rancœur et fait semblant d'être contente. Ouarda reste plusieurs jours à l'hôpital : elle pouvait rentrer, mais elle ne voulait pas laisser son bébé. C'est seulement quand le petit est enfin libéré de la couveuse, qu'elle retourne chez elle. Samia, Omar et les enfants sont là pour l'accueillir. Le jardinier, Aïssa, et sa femme, Assia, sont également là. Ils tiennent à la main leur petit garçon. La nourrice, Aïcha, tient la petite Lamia dans ses bras. Enfin, Samia, son mari et ses deux fils clôturent le cortège. — Mais c'est une haie d'honneur ! s'écrie Ouarda, surprise par l'accueil. — Tu le vaux bien, dit Slimane, en souriant. Assia se met à pousser des youyous. La bonne la suit. Omar pousse du coude Samia. — Vas-y, toi aussi ! Elle pousse un youyou lugubre. — C'est à contrecoeur, dit-elle à voix basse. — Fais au moins semblant d'être heureuse, souffle Omar. Va vers elle ! Samia va vers sa belle-sœur. — Ah, ma chère, bienvenue, bienvenue ! Tu fais entrer ton fils dans la joie et le bonheur, puisse-t-il avoir une vie très très longue ! — In cha'Allah, dit Ouarda charmée. Elle tient son bébé dans les bras. Comme elle a peur qu'il prenne froid, elle l'a emmitouflé dans de grosses couvertures de laine. On ne voit que le bout de son nez. La petite Lamia regarde ses parents, intimidée. — Lamia, mon amour, dit Ouarda, viens voir ton petit frère ! La petite s'approche. Samia se baisse pour lui montrer le petit. — Il est tout petit, dit l'enfant. — C'est normal, il vient de naître. Les garçons de Samia s'approchent aussi. — Venez voir votre cousin, dit Samia. — Il est tout petit ! s'exclament-ils aussi Samia rit. — Vous le trouvez tout petit, mais vous allez voir, il va grandir et devenir aussi fort que papa Slimane ! Slimane rit. Il est au comble du bonheur. On va vers la maison. Assia se retire. Ouarda l'appelle. — Entre à la maison, tu prendras le café avec nous ! — Lalla, je ne veux pas vous déranger ! — Tu ne nous déranges pas, que Aïssa et le petit viennent aussi ! On va tous dans la maison où les bonnes, sur ordre de Slimane ont préparé une collation. — Buvez, mangez, dit Slimane, la semaine prochaine, nous organiserons une grande fête, en l'honneur de Ouarda et de son bébé ! (à suivre...)