Belaïd Kechad, directeur de l'agence de Blida, Hocine Soualmi, directeur de l'agence des Abattoirs, Hakim Guers, directeur de l'agence d'Oran, Omar Mir, directeur de l'agence de Chéraga, Djamel Aziz, directeur de l'agence d'El-Harrach ont été tous condamnés à dix ans de réclusion criminelle, une peine assortie d'une amende de 1 million de dinars chacun. Des inculpations essentiellement pour «escroquerie, vol qualifié et abus de confiance». Mohamed Chebli, adjoint à la caisse principale de Khalifa Bank, a été condamné, pour sa part, à huit ans de prison ferme assortis d'une amende de un million de dinars. En revanche, dans le «lot» des cinq ans, on trouve notamment les accusés Foudad Adda, commissaire divisionnaire et directeur de l'école de police de Aïn Benian, Tahar Mekadem, responsable du sponsoring, Nekkache Hamou, directeur général de la comptabilité, Karim Boukadoum, responsable de Khalifa Airways et Tewfik Jeddidi, directeur de l'agence de la Caisse nationale de retraite (CNR) pour Oum El-Bouaghi. Mme Brahimi a prononcé en outre deux peines de quatre années de réclusion assorties d'une amende de un million de dinars à l'encontre respectivement de Hcène Boubedra, directeur général de la Casnos, et Slimane Kerrar, directeur financier de la CNR, avec un mandat de dépôt à l'audience pour les deux. L'ex-entraîneur de l'équipe nationale de football, Ighil Ali Meziane, l'ex-entraîneur des Verts et conseiller sportif au sein de Khalifa a écopé, pour sa part, de 3 années ferme et une amende de 20 000 DA sans compter la saisie de sa villa à Chéraga. Auparavant, le procureur avait requis contre sa personne une peine de 15 ans de prison. Des peines de 2 à 4 ans de prison ferme ont par ailleurs été prononcées contre des responsables d'entreprises, de caisses sociales et d'Opgi, accusés de «corruption et d'abus de biens sociaux» et contre lesquels le parquet avait requis une peine maximale de cinq années de prison ferme. Parmi eux, Ali Aoun, P-DG de Sa?dal, qui a écopé de 2 ans de prison et 5 000 DA d'amende et qui s'est illustré d'une manière pour le moins inattendue en voulant frapper un photographe parce que ce dernier «voulait profiter de la détresse des gens», selon ses termes. Huit peines de trois ans de prison ferme et une avec sursis ont été aussi prononcées ainsi que douze peines de deux ans de prison avec des amendes allant de 50 000 DA à 500 000 DA.