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Histoires vraies
Flash-back (5e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 26 - 03 - 2007

Résumé de la 4e partie n José Iberraz raconte au médecin qu'il a étranglé sa belle-sœur qu'il croyait coupable du meurtre de sa femme.
Et elle raconte qu'elle a été chercher une saleté de serpent dans un institut de Madrid, en disant qu'elle faisait des expériences ou je ne sais quoi. On lui en a même donné deux ! Elle en a tué un, et elle a emporté l'autre en vacances, comme si elle emportait une crème à bronzer, dans un sac, comme ça, et cette nuit-là elle a ouvert le bocal dans le lit de Laura. Et elle est revenue sur la plage,faire son cinéma, me parler d'amour éternel et tout le reste.
«J'ai vu rouge. Un voile, un coup sur la tête, au cœur, partout. Elle s'accrochait à moi, elle parIait, elle parIait, et moi je voyais du venin, du venin partout. Il fallait que je tue ça, il le fallait. ?a explosait dans ma tête.
«Tout à l'heure, en me réveillant, j'ai revu toutes les images, bien nettes, peut-être que je suis fou, maintenant, mais moins qu'avant. A présent, je suis lucide.
— La police va venir, monsieur Iberraz. Il faudra répéter tout ça.
— Je le ferai. J'ai tué cette garce, mais c'est normal. Normal, je ne pouvais pas faire autrement. Elle a fichu ma vie en l'air, ça m'est bien égal ce qui va arriver maintenant. Je suis tout seul, heureusement. Vous savez ce que je crois ? Si ma femme avait eu un enfant, elle l'aurait tué aussi. Elle disait toujours : «Ne fais pas ça, ne lui fais pas d'enfant. Un jour c'est moi qui l'aurai, cet enfant. Je dirai que le père est inconnu. Je suis veuve, je suis jeune, j'ai le droit.» Elle avait tout prévu, tout combiné dans sa tête de vipère. Je ne croyais pas que c'était possible, une femme comme ça. Je ne croyais pas que ça existait, je vivais avec elle, à côté d'elle, je la trouvais belle, j'étais fou amoureux, heureux même si je mentais à ma femme. Et je ne la connaissais pas. Un corps, juste un corps de femme et un serpent dans la tête.»
José Iberraz a été inculpé d'un meurtre sur deux. Martina avait bien acheté la vipère dans un institut de Madrid, sous prétexte d'expériences, avec fausse adresse et faux nom. L'enquête le prouva. Mais aussi diabolique que soit son plan, il était imparfait. D'abord : il n'y a pas de vipère aspic de ce genre dans la région.
Ensuite : c'est elle que son amant a étranglée comme un serpent. D'instinct.
C'est pourquoi il a été acquitté après une longue enquête et une instruction minutieuse. Martina ne trompait pas vraiment ses amis et sa famille. Même s'ils n'imaginaient pas, les uns et les autres, de quoi elle était vraiment capable, ils ne furent pas étonnés. Jalouse, ambitieuse, folle d'elle-même, autoritaire ; elle l'était, a dit sa propre mère, depuis le jour de sa naissance. Il n'y avait que sa sœur Laura pour lui pardonner tout, et elle l'a tuée. Il n'y avait que José Iberraz pour l'aimer en aveugle, et il l'a tuée, le jour où il a vu clair et déroulé le film à l'envers en quelques secondes. Un extraordinaire flash-back.


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