La Compagnie d'assurances des hydrocarbures Cash en collaboration avec la direction Coordination groupe finances de Sonatrach a organisé, hier, un séminaire sous le thème «Les risques liés à l'activité énergie : management et assurances». Ce séminaire, le troisième du genre, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan de communication de la Cash et de la politique de rapprochement adoptée par cette compagnie vis-à-vis de sa clientèle. «Cette rencontre, à l'instar des précédentes, contribuera à coup sûr à consolider la relation du marché algérien avec les souscripteurs du marché international, considéré comme les véritables preneurs de risques et pourvoyeurs de capacités financières liés à une activité réputée pour la complexité de ces processus et surtout pour l'importance des valeurs qu'elle met en jeu», a souligné Ali Rezaïguia, le directeur exécutif de Sonatrach. Plusieurs cadres de Sonatrach, de ses filiales et associations chargés des questions de sécurité des installations de prévention et d'assurance ont pris part à ce séminaire ainsi que des experts venus principalement du marché londonien, très au fait des questions liées à la gestion des risques énergétiques. David Hawksby de la société American International Group (AIG) a abordé un sujet d'actualité concernant les compagnies de réassurance «fournisseurs» de capacités et la question du maintien de leur position dans un marché caractérisé par une forte concurrence. M. Hawksby a expliqué à travers une analyse comment ces réassureurs dégagent un bénéfice certain à travers différents niveaux, y incluent le prix, la capacité, engineering, etc. L'intervention d'un autre expert international, Didier Robin, responsable des traités au Moyen-Orient pour la société Mobil Oil, a traité de la garantie TRS. Ce mode de couverture est apparu récemment sur le marché, et remplace les garantis précédemment accordés dans le cadre de la police dite à «périls dénommés». M. Didier a abordé les particularités de cette police, son étendue et ses limites. Dans une seconde partie, M. Didier a abordé la question de devenir d'une entreprise après un incendie. «En effet, la production est ralentie ou interrompue et le chiffre d'affaires diminue, les bénéfices commencent à fondre et finissent par se transformer en perte tandis que l'entreprise doit continuer de régler les salaires et autres charges», a-t-il expliqué. Il faut rappeler que la Cash est une société à capitaux égaux, créée en 1999 et elle a démarré ses activités en 2000. Son capital est de 2,8 milliards de dinars.