C'est le thème d'un séminaire tenu, hier, à Alger par la Compagnie d'assurance des hydrocarbures CASH Spa, en collaboration avec la direction coordination groupe finances de Sonatrach. Ce séminaire, le troisième du genre, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan de communication de la CASH et de la politique de rapprochement adoptée par cette compagnie vis-à-vis de sa clientèle. Lors d'un point de presse, en marge du séminaire, M. Nacer Saïs, directeur général de la CASH, a tenu à préciser que l'organisation d'une manifestation de ce genre devrait permettre "un échange d'expériences entre les techniciens algériens et les experts venus principalement du marché londonien, très au fait des questions relatives à la gestion des risques dans le secteur énergétique". Un secteur, qui demeure, aux de M. Saïs "très particulier du fait qu'il connaît des risques au quotidien, à cause de la nature des produits qu'il utilise, la particularité de ses industries et l'importance de ses équipements". L'intérêt que porte la Cash à ce secteur ne date pas, d'hier. Cette compagnie d'assurance a été créée, en effet, initialement pour pratiquer exclusivement les opérations d'assurances liées au secteur des hydrocarbures, mais s'est repositionnée, ces trois dernières années, et, a adopté le principe de la diversification de ses souscriptions en vue de répondre aux impératifs de sécurité du portefeuille, de la pérennité commerciale, et de renforcer sa position sur le marché des assurances. Une orientation stratégique, qui, lui a permis en peu de temps, de constituer un portefeuille d'affaires varié et à compter parmi sa clientèle des entreprises intervenant dans divers créneaux d'activités en dehors du secteur des hydrocarbures tels que : le dessalement d'eau de mer, le génie civil, le transport et bien d'autres secteurs. En terme de chiffre d'affaires, la CASH avait réalisé un chiffre d'affaires de 4,3 milliards de dinars au titre de l'exercice 2005, ce qui a représenté une évolution de 142 % par rapport au chiffre d'affaires réalisé en 2000, qui était de 493 millions de dinars. Sa part de marché est passée de 4,22 % en 2000 à 17,07 % en 2005, quant à la marge de solvabilité instituée par le décret exécutif (N° 95/343 du 30 octobre 1995), qui mesure la capacité de l'entreprise à faire face à ses engagements, elle a été supérieure en 2005 aux minimums fixés et s'est élevée à plus de 2 milliards de dinars. La CASH a eu également à prendre en charge d'importants sinistres tels que : l'explosion au niveau du complexe GL1K Sonatrach/Skikda (486,586 millions DA), l'incendie sur une chaudière du complexe GL2Z Sonatrach/Arzew (352,117 millions DA), l'incendie des locaux des œuvres sociales de Sonatrach à Alger (45,500 millions DA), l'indemnisation de la Cnan suite à l'échouement du navire " Batna " au port d'Alger (53,625 millions DA), etc. La CASH a clôturé l'exercice 2006 avec un chiffre d'affaires de plus de six (06) milliards de dinars réalisé entre autres grâce aux appels d'offres remportés avec Sonatrach auxquels la CASH, participé, au même titre que les autres compagnies d'assurances et assure actuellement, en terme de valeur, un peu plus de 80 % du patrimoine de Sonatrach et perçoit à peu près 79 % des primes d'assurances que paye cette grande société, selon, un document de presse.