Objectif n Afin d'améliorer la qualité de l'enseignement au sein des établissements universitaires, la tutelle prévoit un budget assez conséquent pour l'année 2007-2008. Ainsi, les enveloppes affectées à la documentation, aux stages, aux travaux pratiques, aux études post-graduation seront revues à la hausse. C'est ce qu'a indiqué Mohamed-Cherif Saba, directeur central du budget, des moyens généraux et de contrôle de gestion au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors d'une conférence de presse consacrée hier aux ressources allouées à l'enseignement supérieur. Le conférencier s'est longuement étalé sur «le budget alloué au secteur et ce depuis la réforme initiée en 2001». Il relève que le budget du secteur de l'enseignement supérieur, qui était de l'ordre de 37,71 % en 2001, a atteint 104,18 % en 2007 ( +176 %). Le même responsable a indiqué que la part du secteur du PIB qui était de 1,04 % en 2000, est de 1,67 % en 2007. L'orateur a insisté également sur les différents mécanismes mis sur pied pour une meilleure gestion des budgets. En outre, en matière d'encadrement, le secteur de Harraoubia prévoit 4 062 nouveaux postes pour l'année prochaine, ce qui représente une hausse de 4,89 % par rapport à l'année écoulée. Par ailleurs, M. Saba a affirmé que les responsables de chaque établissement sont tenus de disposer d'un tableau de bord où on trouve toutes les données concernant leur établissement pour mieux gérer les ressources. Dans le chapitre des œuvres sociales universitaires, le conférencier suggère une nouvelle méthode de gestion basée sur l'externalisation de certaines activités «secondaires» à l'instar du nettoyage, gardiennage, sécurité et transport. D'après le directeur central du budget au sein du département de Harraoubia, cela permettra aux gestionnaires des structures universitaires de s'occuper plus de la pédagogie et de veiller à la bonne gestion pour mieux servir l'étudiant algérien. Enfin, la nouvelle stratégie de la tutelle quant à l'encadrement de qualité consiste en l'introduction de nouvelles formules de travail pour les enseignants universitaires non résidents. En clair, le secteur fera appel, explique-t-il, aux enseignants étrangers et même nationaux dans le cadre de la formule «enseignant invité» qui seront pris en charge en matière d'hébergement, de transport et de restauration. En un mot, la nouvelle méthode de gestion, dira l'orateur, assurera un enseignement de qualité car il s'agit, selon lui, de garantir la rationalisation des dépenses.