Mutation n Rachid Marif l'a laissé entendre. Le MCA s'apprête à vivre une nouvelle ère en s'érigeant en SPA. Au moment où l'on annonce d'imminents changements dans le système de la gestion du club, des informations évoquent l'entrée en lice d'investisseurs étrangers pour prendre en main les destinées de ce club. Ce n'est guère un secret pour personne que l'actuel directoire qui gère le Mouloudia d'Alger a de réelles intentions de demeurer à la tête du club, malgré les élections prévues en fin de saison pour élire un nouveau président légitime pour le Doyen. Car comment comprendre le contraire du moment que les dirigeants actuels ont d'ores et déjà commencé à jeter les ponts de la prochaine saison en abordant le chapitre recrutement et transfert. Les contacts entrepris avec le gardien de l'ES Sétif, Samir Hadjaoui, et leurs intentions ouvertes à recruter des joueurs comme Metref, Berramla ou Bouguerra, l'attaquant du Club Africain, confirment les intentions des dirigeants actuels. Mieux encore, pour barrer la route à une quelconque opposition de la part de l'ancien bureau présidé par le Dr Messaoudi ou les anciens joueurs incarnés par la Fondation Derriche, qui s'apprêtent à entrer en scène lors des prochaines élections, il se murmure la création d'une société sportive par action, comme le permet aujourd'hui la nouvelle loi qui reprendrait le Mouloudia en tant qu'entité sportive et commerciale. On a même évoqué la possibilité d'un repreneur japonais (une grosse firme) pour le vieux club algérois et que le futur conseil d'administration du club sera composé de personnalités d'envergure. Et pour siéger dans ce conseil, il faut mettre un minimum de 3 milliards / saison dans les caisses du club. De plus, ce projet qui est dans l'air dans la maison mouloudéenne serait accompagné d'une moralisation du club en recourant à des recrutements de joueurs pieux et jouissant d'une bonne réputation et qui ne nuiraient à aucun moment à la réputation du club. Tout un programme en perspective, si bien sûr les actuels dirigeants arrivent à leur fin.