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M. Khiati : «Nous voulons un ministère pour l'Enfance»
Publié dans Info Soir le 01 - 04 - 2007

Vision n Pour le président de la Forem, la situation est grave. Les statistiques font craindre le pire si aucune mesure concrète n'est prise à temps.
InfoSoir : Les enfants souffrent de maltraitance mais ils sont aussi victimes de la cybercriminalité. Comment ?
M. Khiati : Le problème de la cybercriminalité, dont essentiellement la pédo-pornographie, est un problème différent de celui de la maltraitance. Sur ce plan-là, il y a un risque certain. Nous avons effectué récemment une enquête qui a montré que par exemple à Alger-Est beaucoup d'enfants qui fréquentent les cybercafés le font pour regarder des sites classés X. Ils viennent généralement d'autres quartiers. Ils viennent de Rouiba, de Bordj El- Kiffan pour aller à El Harrach. Cela veut dire que ces enfants ne veulent pas être vus. Dans notre enquête, 40% des enfants disent avoir été choqués par des images rencontrées spontanément sur le web. Mais 70% des enfants sont autorisés par leurs parents à se connecter indépendamment, soit dans les cybercafés, soit à la maison. Donc, il existe même un problème de sensibilisation envers les parents et bien sûr, il y a lieu de mettre l'accent sur une réglementation rigoureuse qu'il faut appliquer. Sur ce plan-là, il y a lieu de rappeler l'existence de logiciels de filtrage pour les ordinateurs qui permettent d'annuler toute opération de recherche de sites à caractère violent ou à caractère pornographique. Nous le recommandons pour toutes les familles.
Où se situe la ligne de démarcation entre maltraitance et petites fessées ?
En principe dans les petites fessées, il n'existe pas d'incidences. Nous, lorsque l'on parle de maltraitance, on évoque surtout les grosses brutalités exercées sur l'enfant qui, physiquement, laissent des séquelles et des cicatrices, par exemple le fait d'arracher les cheveux, lui faire du mal jusqu'à créer des ecchymoses au niveau de son dos, de ses bras ou des jambes, lui causer des blessures, des plaies, lui casser un ou deux os. Il y a, donc, toute une série de brutalités qui sont bien répertoriées et bien étudiées par nos spécialistes.
Et comment faites-vous votre travail sans que vous donniez l'air de vous immiscer dans les affaires de la famille ?
Non, il ne s'agit pas d'immixtion dans les affaires de la famille. C'est plutôt un regard critique sur une situation qui, en raison de la chape de plomb qui la couvre, ne cesse d'empirer chaque jour davantage. Il faut sensibiliser le corps médical pour qu'on reconnaisse ces brutalités pour ensuite les signaler. Lorsqu'un enfant se présente dans un service de santé, il faut que ce cas soit signalé. Il ne faut pas le laisser partir comme un simple patient car s'il a été brutalisé une fois et il le sera peut-être plusieurs fois et c'est lorsque ces cas sont répertoriés que les familles accusées de maltraitance seront connues et éventuellement traduites devant les tribunaux.
Allez-vous jusqu'à demander encore une fois un ministère de l'Enfant ?
Oui, et nous l'avions demandé à maintes reprises. Aujourd'hui, l'enfance est partagée entre pas moins de quinze ministères. Nous souhaiterions qu'il y ait un seul ministère qui prenne en charge l'enfance car il y a une véritable problématique de la prise en charge de l'enfance maltraitée en raison essentiellement de l'imbrication et du chevauchement de prérogatives de différents centres de décision.


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