Qui a trouvé pour la première fois la recette de la zlabia de Boufarik ? Ni les Aksil, ni les Chenoune, ni encore les Khmiès n?ont de réponse à cette question. L?histoire de la zlabia de Boufarik est intimement liée à trois familles bien connues dans la ville des Oranges, selon divers témoignages. Il s?agit des Aksil, Chenoune et Khmiès que d?aucuns considèrent à Boufarik comme les pionniers de cette friandise. Quand la zlabia a-t-elle fait son apparition à Boufarik ? Vers 1888 à Zniqet Ksari, d?après les Chenoune. «Vers 1886 ou 1888 à Dar Ennaqous, une maison située en face de la plus vieille mosquée de Boufarik», affirme, pour sa part, le doyen des Aksil qui signale, par la même occasion, qu?à l?époque, on préparait cette friandise sur la braise. Toujours selon lui, les Aksil et les Chenoune, qui ont des liens de parenté, ont été les premiers à préparer la zlabia de Boufarik, avant que les Khmiès ne se joignent à eux. Ces derniers ont, semble-t-il, commencé cette activité vers 1910. C?est du moins ce que déclare Ahmed Khmiès, âgé d?une soixantaine d?années. Qui a trouvé pour la première fois la recette de la zlabia de Boufarik ? Ni les Aksil, ni les Chenoune, ni encore les Khmiès n?ont de réponse à cette question. En revanche, les trois familles sont unanimes à affirmer que la recette n?a pas été importée. Leur argumentation ? Leurs aïeuls n?ont jamais quitté l?Algérie. Cela dit, il se trouve que cette confiserie a commencé à gagner en réputation dans? les prisons coloniales ! Le doyen de la famille Aksil ? originaire de Béni Ksila dans la wilaya de Béjaïa ? explique : «Notre famille avait des membres emprisonnés dans les camps et les geôles du colonialisme. A chaque fois qu?on leur rendait visite durant le carême, on leur apportait des quantités de zlabia qu?ils partageaient, bien sûr, avec les autres prisonniers. Ces derniers ont beaucoup apprécié son goût et l?ont fait savoir à leurs proches. Et c?est à partir de là que l?on a commencé à parler de zlabia de Boufarik». Ce qui met, aujourd?hui, hors d?elles les familles Chenoune, Aksil et Khmiès, ce sont les déclarations de certains qui prétendent être les pionniers de la zlabia de Boufarik. «On les défie d?apporter les preuves de ce qu?ils avancent», tonne la famille Chenoune. «Ce sont des menteurs. A part notre famille, celles des Chenoune et Khmiès, il n?y avait aucune autre famille à Boufarik spécialisée dans la préparation de la zlabia avant l?indépendance», s?indigne, de son côté, la famille Aksil. Petite blague mielleuse C?est l'histoire d'un Chinois qui, depuis une heure, est immobile devant un magasin de zlabia, pourquoi ? Réponse : il essaye de lire les zlabia tant leur forme ressemble étrangement aux caractères chinois. Un autre Chinois et un autre vendeur de zlabia en sont arrivés aux mains, pourquoi ? Parce que le Chinois croyait avoir lu le nom de son épouse sur la zlabia !