Résumé de la 21e partie n Samia parvient à se faire pardonner son «erreur» : donner un abortif à sa belle-sœur, qui a failli la faire avorter ! Entièrement remise, Ouarda retourne chez elle le lendemain. Elle trouve Samia qui l'attend, devant le portail de la ville. — Quel bonheur de te voir revenir chez toi ! Elle l'enlace, l'embrasse, veut l'aider à monter dans sa chambre. — Je peux marcher, dit Ouarda, il ne faut pas te fatiguer. Elle la soutient donc. Si Omar est amusé par les efforts de sa femme, Slimane, lui, semble plutôt excédé. Arrivé à l'étage occupé par Ouarda, Samia veut la faire mettre au lit. — Non, non, dit Ouarda, je ne veux pas me mettre au lit. Elle veut insister, mais Slimane intervient. — J'entends tes enfants pleurer, va t'occuper d'eux. — Ah bon !, dit Samia, j'y vais tout de suite. Omar la suit. Il la gronde à voix basse. — Tu en fais trop ! — Il faut me faire pardonner ! — N'empêche que tu en fais trop... C'est presque un aveu de culpabilité ! D'ailleurs Slimane semblait excédé... Elle sourit. — N'empêche que je me suis fait pardonner... qu'il n'y aura pas d'enquête... que nous ne serons pas renvoyés ! — Tu as intérêt à ne plus jamais refaire ce que tu as fait ! Désormais, tu seras suspectée dans tout ce qui arrivera à Ouarda ! — Tu as raison, je ne tenterai plus rien... Mais espérons que ce maudit bébé tombera ou alors que ce sera une fille ! — Tu peux toujours rêver ! Ouarda, dans sa chambre, s'est jetée sur son lit. — Quel plaisir de se retrouver chez soi ! — Tu m'as fait peur, tu sais ! — C'était un regrettable accident... — Tu penses ? dit Slimane. Il m'a semblé que Samia en faisait trop pour être honnête ! Ouarda le regarde, atterrée. — Tu crois qu'elle l'a fait exprès, pour me faire avorter ? — Oui... — Mais elle semblait si peinée... — Elle semblait... Cette femme ne m'a jamais inspiré confiance ! en tout cas, tu devrais te méfier d'elle, ne jamais prendre ce qu'elle te donne ni faire ce qu'elle te demande de faire ! Je commence à regretter de l'avoir fait venir ici ! — Voyons Slimane, tu ne vas jeter ton frère et sa famille dehors... — S'il n'y avait qu'elle, je l'aurais fait depuis longtemps ! De toute façon, mon frère ne va pas passer toute sa vie chez moi ! (à suivre...)