Résumé de la 32e partie n Ouarda menace de faire une fausse couche. Omar et Samia se rendent à l'hôpital pour prendre de ses nouvelles. Vous devriez rentrer, dit Slimane, vous avez laissé les enfants seuls... — Non, non, dit Samia, nous attendrons que Ouarda accouche. Elle joint les mains dans un mouvement de prière. — Mon Dieu, faites qu'elle en réchappe... Que le bébé en réchappe ! Mais c'est une autre invocation qu'elle fait dans son cœur... Un médecin que Slimane connaît et qui, par bonheur, était de service, arrive. Slimane se précipite. Samia murmure à son mari : — On apporte des nouvelles... — Espérons que tout s'est bien passé...dit Omar — Ne dis pas cela, s'énerve Samia, prie plutôt que le bébé n'ait pas survécu. Omar se lève. — Je vais voir... Samia ne peut pas aller voir, elle. Elle reste à sa place, essayant de lire dans les réactions de son beau-frère. Le médecin lui parle. Le visage de Slimane se crispe puis se décrispe. Il sourit. «Mauvaise nouvelle», se dit Samia. Omar s'approche et son visage, lui aussi, s'illumine. «Cet imbécile sourit également», se dit-elle, furieuse. Elle n'y tient pas. Elle se lève et va vers les trois hommes. — Excusez-moi, dit-elle C'est Slimane qui, devançant sa question, lui répond. — ça va... Ouarda a accouché ? — Oui... elle va très bien ! Et le bébé ? — Il est vivant... Samia hésite, puis pose la question qui lui brûle les lèvres. — C'est un garçon ou une fille ? Slimane sourit. — J'avoue que je n'ai pas posé la question... — Il se retourne vers le médecin. Il a entendu la question de Samia. Il répond, en souriant. — C'est un garçon ! Samia manque de se trouver mal. Mais elle se ressaisit aussitôt. — Un garçon... Dieu merci, tes espoirs et ceux de Ouarda n'ont pas été déçus. Elle se retire aussitôt. Slimane, lui, ne se retient plus de bonheur. — Je peux voir ma femme ? — Bien sûr, dit le médecin... elle est très fatiguée, mais elle est en mesure de vous recevoir... Slimane, sans s'occuper de son frère et de sa belle-sœur, suit le médecin ; Omar retourne auprès de Samia. —Un garçon, dit-elle, c'est la fin de nos espoirs... Sauf... Sauf si le bébé meure. — Tu es méchante ! dit Omar. (à suivre...)