Résumé de la 38e partie n Fatima, la mère de Ouarda, trouve que la petite Lamia ne ressemble pas à ses parents, par contre, le petit est leur portrait craché. Samia se sent obligée de demander, chaque jour, des nouvelles, de sa belle-sœur et du bébé. C'est Omar qui l'y force. «Je comprends ta haine pour ce bébé, lui dit-il, mais tu dois le voir ! autrement tu passerais pour suspecte aux yeux de Slimane et Ouarda.» Elle croyait que Fatima, la mère de Ouarda est retournée chez elle, mais elle la trouve en compagnie de sa fille. — Ah, c'est toi, dit-elle en la voyant arriver, ton ventre est bien rond ! C'est pour bientôt la naissance ? — Dans quelques mois, dit Samia, de mauvaise grâce. — Et que voudrais-tu avoir ? — Qu'importe, dit Samia, une fille ou un garçon... — Toi, tu as déjà deux garçons... — Alors, une fille serait la bienvenue ! La vieille rit. — Comme ça, tu la fourguera à notre petit Djamel ! Samia rougit. — Non, non, je n'ai pas pensé à cela... — Ah bon, dit Fatima, tu n'as pas pensé également faire épouser Lamia à un de tes fils ! — Tu es folle ! Ouarda est gênée. — Ne fais pas attention à ce qu'elle dit, s'excuse-t-elle, elle parle, elle parle... Mais il ne faut pas voir malice dans ses propos ! Samia se lève. — Excuse-moi, dit-elle à sa belle-sœur, je dois aller voir ce que font les enfants ! — Je les ai vus, de la fenêtre, dit Fatima, ils jouent avec le fils du jardinier. Elle se retourne vers Ouarda. — Quel beau garçon que ce petit ! il ne ressemble pas du tout au jardinier ni à sa femme ! c'est comme Lamia, qui ne vous ressemble pas... — Maman, tu ne vas pas revenir à ce sujet ! la gronde Ouarda. — Si, si... et je vais te dire encore une chose : le fils du jardinier ressemble beaucoup à Djamel ! — Mais il n'y a aucun lien de parenté entre eux ! — Je sais, c'est une simple remarque que je fais ! Elle se retourne vers Samia. — Tu n'es pas de mon avis ? Samia, qui fait un effort pour ne pas défaillir, répond d'une voix étranglée. — Non, il ne ressemble pas à Djamel ! — Toi, dit Fatima, tu fais exprès de me contredire. Samia s'excuse encore et sort. La vieille était à deux doigts de découvrir son complot ! (à suivre...)