Résumé de la 20e partie n Samia avoue à son mari que c'est elle qui a tenté de faire avorter sa belle-sœur. Tous les deux tremblent d'être découverts. Le lendemain, ils se rendent tous les deux à l'hôpital. Samia se jette dans les bras de sa belle-sœur. — Ma pauvre chérie ! Slimane et Omar m'ont dit que tu as beaucoup souffert ! — Oui, dit Ouarda, mais c'est passé... Je me sens mieux, maintenant ! — Tu te rappelles... J'étais avec toi, nous bavardions, tu avais des nausées... Puis je suis allée te faire une tisane ! — Oui, la tisane... elle était très amère ! — Je l'ai achetée au marché... On m'a dit que c'est efficace contre les nausées et les vomissements... Elle se renfrogne brusquement, comme si elle venait de se rappeler quelque chose. — Mais... J'espère que ce n'est pas cette tisane qui est la cause de ton malaise ! — On ne sait pas encore, mais on le saura bientôt... Omar s'entretient en ce moment avec le médecin qui m'a prise en charge ! — Mon Dieu ! si c'est cette tisane, je vais m'en vouloir toute ma vie ! A ce moment-là, Slimane rentre. Il a le visage renfrogné. — Alors ? demande Ouarda. Samia et Omar, qui n'a pas dit un mot, jusque- là, le regardent atterrés. — Ce n'était pas une menace de fausse couche mais une tentative d'avortement ! Il regarde fixement sa belle-sœur. — Mon Dieu ! crie Samia — Je ne comprends pas, dit Ouarda — Tu as absorbé un produit abortif... Une plante toxique ! Encore heureux que la dose n'ait pas été forte... autrement, tu aurais perdu l'enfant, tu serais peut-être morte ! — Mon Dieu, pleure Samia, c'est sans doute la tisane ! — Oui, dit Slimane, c'est cette tisane. Mais où as-tu eu ce produit? — Je l'ai acheté au marché ! — Il faudra aller voir ce marchand... — C'était un marchand à la sauvette... — Ce qui s'est passé est très grave, dit Slimane — Je mérite un châtiment, dit Samia, en pleurant. Ouarda intervient en sa faveur. — Voyons, Slimane, elle ne l'a pas fait exprès... elle croyait bien faire, en me voyant souffrir... après tout, tout est bien qui finit bien ! — Oui, mais... — C'est oublié, dit Ouarda Samia s'essuie les yeux. — C'est vrai ? — Oui, oui, dit Ouarda. (elle rit). En tout cas, nous avons la preuve, avec cette mésaventure que l'enfant que je porte s'accroche bien !(à suivre...)