Nécessité n «L'Algérie devrait développer ses moyens de stockage de l'énergie solaire et des énergies renouvelables afin de les utiliser dans le futur» Laisser 50 % de la richesse prouvée et ne l'utiliser qu'à partir de 2030, fixer un seuil pour les énergies renouvelables par étapes (10 % en 2015, 20 % en 2020 et 30 % en 2030), développer le nucléaire en fonction de nos réserves, mettre en place une politique de transport, de l'habitat et des économies d'énergie. Ce sont là les objectifs à se fixer d'ici à 2030 selon le Pr Chems -Eddine Chitour de l'Ecole nationale polytechnique (ENP). Celui-ci intervenait, hier, mercredi, dans le cadre de la 11e journée de l'énergie organisée à l'hôtel le Mas des Planteurs par l'ENP et initiée par le laboratoire de valorisation d'énergies fossiles. Le Pr Chitour ajoutera, en marge des travaux de cette journée, qu'il faudrait que l'Algérie puisse atteindre les 20 % en matière des énergies renouvelables à l'horizon 2030. «Ces énergies représentent moins de 1 % c'est très faible. Et on doit laisser aux générations futures des réserves et développer également d'autres énergies que le pétrole», dira-t-il. M. Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, indiquera, pour sa part, que le premier objectif à atteindre vise à économiser l'énergie non renouvelable et à investir dans le développement des énergies renouvelables (solaire, biomasse, éolienne, géotherme, l'électronucléaire). Le ministre ajoutera que les universités et les secteurs utilisateurs de l'énergie devraient collaborer ensemble pour esquisser un modèle de consommation à l'horizon 2030. «Quand le pétrole ne sera plus là et que les changements climatiques seront de plus en plus imprévisibles». L'université algérienne, selon Harraoubia, est prête à former et doit s'adapter pour former les profils dont le pays a besoin, notamment dans le domaine de l'énergie. En sachant qu'il existe près de 1 million d'étudiants et 18 000 autres en magistère. Cette déclaration a été appuyée par celle du ministre de l'Energie Chakib Khalil qui précisera que l'Algérie devrait développer ses moyens de stockage de l'énergie solaire et les énergies renouvelables afin de les utiliser dans le futur «s'il y a des recherches universitaires dans ce domaine, on pourrait même exporter ces énergies vers l'étranger. Il faudrait de la volonté afin de nous épargner la construction de nouvelles centrales électriques", expliquera-t-il. Enfin, le Pr Chitour finira par conclure que nous devons nous garder de nous endormir et que la gestion de cette échéance de 2030 se prépare dès à présent.