Des milliers de personnes se sont rendus ce mardi matin à la coupole du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf à l'appel des organisations de la société civile, pour dénoncer le terrorisme et réaffirmer le soutien populaire à la réconciliation nationale. De très nombreux citoyens ont commencé à arriver aux abords de la Coupole dès les premières heures de la matinée, pour participer à ce rassemblement, portant drapeaux nationaux et banderoles appelant à la paix et dénonçant le terrorisme, à l'instar des autres wilayas du pays où des marches ont déjà commencé. «La lutte contre le terrorisme continue», «Non à la destruction de l'Algérie», «Tous contre les ennemis de l'Algérie» et «Oui à la réconciliation nationale» sont autant de mots d'ordre scandés par les participants et contenus dans les banderoles déployées dans la salle. Par ailleurs, à Tizi Ouzou une foule ombreuse a participé, ce matin, à la marche contre le terrorisme Ils étaient un peu plus de 2 000 personnes (selon les services de sécurité) à se rassembler devant le stade du 1er-Novembre pour ensuite prendre la direction de la wilaya. A la tête de la procession, le RND était en force avec ses militants, ses élus et ses cadres. Tayeb Mokadem, le secrétaire de wilaya était au premier rang. Le FLN était également en force. Ainsi que l'Ugta et d'autres organisations de la société civile (anciens moudjahidine, association des agriculteurs…), nous avons même constaté la présence d'un petit groupe qui serait une faction des ârchs brandissant la fameuse banderole noire du mouvement citoyen sur laquelle est inscrit en blanc, le slogan phare de ce mouvement «le combat continue». Sur les banderoles brandies par les marcheurs, on pouvait lire «Pour une Algérie forte, «Non au terrorisme», «Pour la réconciliation nationale» ainsi que des slogans de soutien au président de la République. Arrivés devant la wilaya, les marcheurs ont observé une minute de silence avant de se disperser dans le calme. «Non au Terrorisme, oui à la réconciliation nationale», «L'Algérie restera debout», scandaient pour leur part des milliers de manifestants à Annaba.