Le loup «— C'est le loup. — Le loup ? dit Marinette, alors on a peur ? — Bien sûr, on a peur» Loup et peur sont inséparables. Cet animal, dans les contes, est accusé de tous les maux. Grand dévoreur de brebis, de chèvres, et même de grands-mères, il est dans la réalité bien différent. Intelligent, et père de famille exemplaire, il vit loin de l'homme, au cœur des forêts. Et si parfois il vient rôder aux abords des villages, c'est qu'il est poussé par la faim et l'instinct de survie. Le renard Et voici le renard, imaginant les ruses les plus incroyables pour forcer la porte des poulaillers, et en croquer les habitantes ; ou pour jouer des tours à tous les animaux. Mais il arrive aussi qu'il soit pris à son propre jeu : ainsi lorsqu'il rencontre la cigogne dans la fable de La Fontaine : «Trompeurs, c'est pour vous que j'écris ; attendez-vous à la pareille.» Le lapin Ce petit animal craintif, que l'on rencontre assis aux bords des routes et des chemins les soirs des journées de chaleur, sait, dans les contes, échapper au fusil du chasseur. Mais les chiens sont des adversaires plus redoutables qui l'empêchent de savourer les salades du jardin. ll en faut des bonds à travers champs pour regagner le terrier. Les mutants Nombreux dans les histoires sont les animaux qui, peu satisfaits de leur sort, veulent se transformer en ce qui leur semble plus heureux qu'eux. La grenouille qui voulait devenir un bœuf en est l'exemple le plus connu. ll est plus rare par contre, de voir cette transformation s'opérer, en quelque sorte, par «conscience professionnelle», comme la poule qui s'est retrouvée éléphant pour avoir été trop sérieuse ! Le canard Un voyageur ! Il connaît tous les pays du Grand Nord à l'Afrique. Et il sait raconter à ses amis les aventures qui lui sont arrivées, et toutes les merveilles qu'il a pu contempler. ll arrive même qu'il revienne accompagné de curieux amis... La chèvre Elle est dans les contes un animal courageux : la chèvre de Monsieur Seguin lutta contre le loup jusqu'à l'aube ; et contre ce même loup, dans «la chèvre et les agneaux», elle protège ses petits à grands coups de cornes. Le mouton Le petit agneau, tel un jouet en peluche, devient un gros mouton peureux, bêlant à tous moments, et qui suit aveuglément tous ses compagnons du troupeau. Ainsi les moutons de Panurge qui se précipitèrent tous à la mer à la suite de l'un d'eux. Le cerf Les méchantes sorcières aiment transformer, par leurs charmes, les princes en cerfs. Heureusement, il se trouve toujours une bonne fée pour leur faire retrouver leur apparence première ; car, gare aux chasseurs et à la meute des chiens !