Cérémonie n Une convention-cadre a été signée hier entre le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale et celui de la Pêche et des Ressources halieutiques. Cette convention porte, selon le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, sur «la promotion de la création d'activités dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture en faveur des porteurs de projets qui ont une qualification dans le domaine et qui remplissent les conditions d'éligibilité», ainsi que «l'insertion professionnelle des pêcheurs et aquaculteurs en chômage». Pour cela, les deux parties selon un communiqué du ministère, «s'engagent à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires conformes à la réglementation en vigueur et entreprendre des démarches tendant à enrichir les expériences dans ce domaine». Et pour définir et arrêter toutes les actions relatives à la mise en œuvre de cette convention, un comité mixte sera constitué entre les deux ministères. Par ailleurs, le ministre a installé officiellement le nouveau conseil d'orientation pour un mandat de trois ans, celui de l'ancien conseil ayant expiré en juin 2006. Ce conseil est chargé de mettre au point différentes actions liées à l'Ansej notamment les bilans, les budgets et les orientations générales. En marge de cette rencontre, les responsables de l'Ansej ont révélé qu'un retard a été enregistré cette année pour ce qui est de l'étude des dossiers au niveau de l'organisme, dû essentiellement à la centralisation. Pour remédier à cela, il affirmera qu'une série de regroupements sera organisée dans les quatre coins du pays, notamment à Oran, le 24 avril prochain et a Batna, Tipaza et Ghardaïa. Pour Mme Sidaoui, directrice, ces regroupements au niveau local ont pour but initial d'élaborer des critères pouvant définir les mécanismes avec lesquels l'étude des dossiers se fera en fonction du montant du projet au niveau local ou central. Ainsi, elle estime que certains dossiers, pour plus de rapidité et d'efficacité pourrait être étudiés au niveau régional, et même, ajoute-elle, «des crédits peuvent être octroyés sans passer par une décision centrale». En outre, selon Mme Sidaoui, certaines activités pourraient être restituées. C'est «pour cela que nous allons étudier les monographies de chaque wilaya, pour définir avec précision les besoins de chaque région et peut-être dégeler certaines activités telles que le transport qui a été gelé depuis une certaine période».