La célèbre marque de boisson gazeuse compte fructifier ses investissements. Le marché algérien reste plus grand que ceux de la Tunisie, du Maroc et de l'Egypte. «On n'est pas ici pour vendre mais pour apporter des nouveautés», a déclaré, hier, Ali Marei, DG de Coca-Cola Algérie dans le cadre d'une rencontre avec la presse. Avec 25% du marché des boissons gazeuses, la compagnie veut booster ses ventes avec de nouveaux produits. A cet effet, la compagnie compte lancer prochainement Coca-Cola zéro à l'instar du label «light» qui semble bien prisé par les consommateurs. Dans un marché fortement concurrentiel, le leader de la boisson sucrée projette d'investir dans le jus renforcé en vitamines et de garder des prix attractifs. Affichage, campagne d'explications, films sont les supports publicitaires d'une vaste campagne mondiale enclenchée en mars dernier «pour cibler des consommateurs à tous les niveaux», souligne le DG de la compagnie algérienne. Quant au prix, le même responsable de Coca-Cola rassure que «les tarifs seront maintenus» même si, précise-t-il, «tous les industriels du secteur ont demandé l'année dernière l'augmentation des prix». Il dira que «c'est l'emballage plastique qui se vend le plus alors que la cannette reste chère». Cependant, les responsables ont tenu à préciser que «la formule Coca-Cola est la même partout». Pour Fransesco Goula, DG de Fruital «on utilise le même concentré dans toutes les usines du monde». Ces propos illustrent que la compagnie ne badine pas avec la qualité puisque des échantillons sont analysés par un grand laboratoire européen. Il est à rappeler que la multinationale américaine a créé son label en Algérie en 1993. L'usine de production de Rouiba a démarré en 1997 avec le partenaire algérien Fruital. Actuellement, c'est le groupe espagnol Coméga qui est le partenaire du groupe Fruital où il a injecté 25 millions d'euros pour de nouveaux investissements.