Une table ronde sur les arts plastiques en Algérie, animée par les plasticiens Abderrahmane Aïdoud, Mohamed Boukerche et Abdelhamid Arroussi, a été organisée samedi soir à la bibliothèque nationale du Hamma. Le premier intervenant, l'artiste peintre et professeur à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts, Abderrahmane Aïdoud, a évoqué son expérience et les différentes approches plastiques adoptées durant son parcours artistique. «La première approche que j'ai adoptée était le surréalisme que j'ai découvert à partir des ?uvres d'André Breton», a notamment confié l'orateur qui a aussi parlé de l'intérêt qu'il avait, à un certain moment, porté au symbolisme «situé entre l'école plastique algérienne et occidentale». Aïdoud a aussi parlé de la peinture et de ses trois points fondamentaux, à savoir : l'espace, la forme et les couleurs, et de l'émotion véhiculée par cet art. De son côté, Mohamed Boukerche a parlé de son parcours artistique confiant que, encore enfant, il avait découvert l'art à travers la bande dessinée et que, encouragé par ses enseignants, il a opté pour les arts plastiques. «J'ai commencé à faire de la sculpture en créant des objets que je reproduisais à partir des livres», a indiqué Boukerche, soulignant dans ce sens l'importance de la documentation dans la recherche plastique. Pour sa part, l'artiste peintre et secrétaire général de l'Union nationale des arts culturels, Abdelhamid Arroussi, a notamment mis en exergue l'apport des galeries privées dans la vulgarisation et la promotion de l'art. Ont assisté à cette rencontre culturelle des représentants d'institutions culturelles, des membres du corps diplomatique accrédités à Alger ainsi que de nombreux invités.