Résumé de la 8e partie n De retour de l'école, Lamia est agressée par des voyous. Tandis que ses cousins restent impassibles, Mohamed la défend. Il est blessé au couteau. Aïssa, son père, et Slimane arrivent à l'hôpital, en catastrophe. — Où est le petit blessé qu'on vient de ramener ? demande Slimane. — Au bloc opératoire, dit un infirmier. Aïssa manque de s'évanouir. — Comment se présente son état ? demande Slimane. — On ne peut encore rien dire. Les deux hommes doivent attendre l'issue de l'opération. Peu après, la mère du garçonnet, Assia, suivie par Ouarda arrivent. C'est Omar qui les a conduites. — Comment va le petit ? — On attend, dit Slimane. L'attente dure une heure. Mais c'est une bonne nouvelle qu'on donne au groupe. — Le petit est hors de danger, mais il est très affaibli. On apprend avec terreur que la lame du couteau a frôlé le cœur. Quelques centimètres plus bas et il mourrait ! «Mon petit, mon petit», pleure Assia. Ouarda la serre dans ses bras. «Mohamed est un héros, il a sauvé Lamia, nous lui serons, Slimane et moi, reconnaissants toute notre vie !» Quelques instants après, on peut voir le jeune garçon. Il est effectivement très pâle et très affaibli, mais il est souriant. — Et Lamia, dit-il, elle doit être effrayée ! Ouarda se penche vers lui et l'embrasse sur le front. —Tu l'as sauvée, mon garçon ! — Je les aurais battus, s'ils n'avaient pas de couteau... J'ai vu l'arme trop tard ! Slimane lui caresse le front. — Tu t'es comporté en homme ! Son père et sa mère pleurent. — Nous avons failli te perdre, toi, notre unique garçon... Ouarda les console. — Dieu était avec lui... C'est vraiment un brave garçon ! — Désormais, dit Slimane, tu seras comme mon fils... Je jure de tout faire pour toi ! Tu continueras tes études, puisque tu es brillant, tu iras à l'université. Assia et Aïssa pleurent, cette fois-ci de joie. Omar, lui, ne dit rien. Il sait que ses fils étaient avec Lamia mais il n'ose pas parler d'eux : ils n'ont rien dû faire, puisque c'est Mohamed qui a encaissé. — Et Djamel, demande Mohamed, il est au courant de ce qui s'est passé ? — Non, dit Slimane. Je te le ramènerai tout à l'heure. Les infirmiers leur demandent d'évacuer la chambre : le petit opéré a besoin de se reposer. On l'embrasse de nouveau et on prend congé de lui. — Ce garçon est courageux, dit Omar. — Oui, dit Slimane, avec agressivité, il n'a pas hésité, lui, à risquer sa vie pour Lamia ! (à suivre...)