Résumé de la 7e partie n Slimane remet les pendules à l'heure. Il gronde ses neveux et interdit à Samia d'insulter son jardinier et sa famille. Mohamed, le fils du jardinier et Lamia, la fille de Slimane et de Ouarda vont dans la même classe, puisqu'ils ont le même âge. Alors que Mohamed est un excellent élève, Lamia est plutôt médiocre. Les deux enfants ne se parlent pas ou alors rarement. Lamia, plutôt hautaine, parle souvent de Mohamed comme le fils de «leur jardinier», et le jeune garçon, que cette expression blesse, préfère s'éloigner d'elle. Nacer et Sami sont dans la même école, mais dans des classes supérieures. Eux sont franchement mauvais et ont redoublé leurs classes. Ils doivent passer leur brevet et, en cas d'échec, ils risquent d'être exclus. Depuis l'incident du jardin, Nacer et Sami évitent Mohamed, en revanche, sur ordre de leur mère, ils se rapprochent de leur cousine. «Ne la laissez pas seule, soyez toujours prêts à l'assister ! qu'elle sente que vous êtes ses protecteurs !» Ce jour-là, ils rentrent avec elle. Mohamed suit, derrière. Ils approchent du quartier où ils habitent quand deux jeunes vauriens surgissent et s'en prennent à Lamia. Ils veulent lui arracher son sac à dos. La fillette hurle : «Au voleur !» Elle appelle à l'aide ses cousins, qui font un pas vers les agresseurs. L'un d'eux tire un couteau. — N'avancez pas ! Les deux garçons reculent. — Toi, on va te prendre ton sac à dos et te balafrer. Lamia lâche le sac à dos et se protège le visage avec les mains. Mohamed jette son cartable et se précipite, tête baissée sur les agresseurs. — Lâches, si vous la touchez, vous aurez affaire à moi ! Il renverse l'un d'eux. Celui qui porte le couteau le frappe. La lame pénètre profondément dans la poitrine. Le sang jaillit. Mohamed a encore la force d'envoyer son poing sur l'agresseur : les deux voyous se lèvent et s'enfuient, tandis que Mohamed tombe, évanoui. Lamia hurle, Sami et Nacer restent debout, hébétés. Des passants interviennent, on arrête une voiture pour conduire le jeune blessé à l'hôpital. Quelqu'un s'approche de Lamia. — Tu connais le garçon qui t'a défendu ? — Oui, dit-elle, en larmes, c'est Mohamed — Va vite informer ses parents, ils doivent se rendre à l'hôpital. Elle sanglote. — Il est mort ? Il est mort ? — Il est blessé, va informer ses parents. Mais elle ne peut pas bouger, clouée par l'émotion. Elle se retourne vers ses cousins. — Allez-y, vous, allez-y. Et elle pleure. — Appelez papa, appelez maman... Mon dieu, Mohamed a risqué sa vie pour moi... Mon dieu, sauve-le ! (à suivre...)