Résumé de la 10e partie n Samia défend ses fils et accable Mohamed qui a pourtant défendu, au péril de sa vie, la petite Lamia. Slimane montre la chambre à Djamel.. — C'est là... — Tu ne viens pas avec moi ? chuchote le garçonnet. — Non, je vais t'attendre dans la voiture. Quand tu auras fini avec lui, tu me rejoindras... Ne faites pas de bruit. Ce n'est pas l'heure de la visite, j'ai juste obtenu une autorisation pour toi ! Il le laisse. Très intimidé, Djamel entre dans la chambre. Il étouffe un cri en voyant combien Mohamed est pâle. Il avance. — Mohamed, chuchote-t-il Mohamed tourne la tête. Il l'aperçoit et sourit. — Djamel ! Il va vers lui. Mohamed lui tend la main. Djamel la serre mais il lâche la main et lui prenant le visage entre les mains, il l'embrasse. — Mon pauvre ami ! — ?a va mieux, dit Mohamed. — Tu as failli mourir, dit Djamel. Et il éclate en larmes. Mohamed pleure aussi mais il essaye de consoler son ami. — Ne pleure pas, tout va bien maintenant ! — Tu as sauvé ma sœur des griffes de ces voyous ! — C'était mon devoir ! — Mes cousins étaient également là et ils n'ont rien fait ! — Ils n'ont pas eu le temps d'intervenir ! — Non, dit Djamel, Lamia nous a tout raconté... elle les a appelés à l'aide mais ils ont reculé à la vue du couteau... Les voyous ont menacé de la balafrer, et toi tu t'es jeté sur eux... — Je ne pouvais pas les laisser lui faire du mal ! — Mes cousins sont des lâches ! — Ne les juge pas Djamel. — Mon père et ma mère le pensent aussi... Je me demande pourquoi ils vivent avec nous ! Nous sommes si différents ! Et la femme de mon oncle, c'est un véritable poison ! — C'est la femme de ton oncle ! Djamel s'emporte. — Cesse de prendre la défense de ces parasites ! Je déteste mes cousins, mon cousin et mon frère, c'est toi ! Il lui prend la main et la serre. — Papa, dit que tu seras désormais comme son fils... tu iras au lycée, puis à l'université. Mohamed pleure. — Et tu travailleras plus tard avec moi ! Il lui essuie ses larmes. — Tu es désormais mon frère... Nous serons toujours ensemble ! — Et moi je donnerai, s'il le faut, ma vie pour toi ! Et pour ta famille... Il reste ainsi, la main dans la main, un long instant, le cœur battant, pénétrés d'une profonde amitié. (à suivre...)