Résumé de la 9e partie n Mohamed est hors de danger, mais la lame qui l'a frappé, a manqué de lui percer le cœur. Slimane et Ouarda sont émus qu'il ait risqué sa vie pour leur fille. Omar est rentré chez lui où il retrouve sa femme et ses enfants. Sami et Nacer sont encore remués par ce qui s'est passé. — Alors, demande Samia, il n'a pas crevé, ce maudit fils de jardinier ? — Tu es méchante, dit Omar, ce garçon, aux yeux de tous est un héros ! La petite Soraya intervient. — Il a risqué sa vie pour Lamia ! — C'est normal, dit Samia, c'est la fille de son patron ! — Peuh, dit Soraya, et Sami et Nacer, elle n'est pas leur cousine ? — Tu voudrais que tes frères risquent leur vie ? — Ils devaient la défendre... Du moins aider Mohamed ! Samia s'emporte. — Tais-toi, petite vaurienne ! Omar est de l'avis de sa fille. — Vous n'avez rien fait pour votre cousine. — L'un des voyous avait un couteau, dit Nacer. — Mohamed, lui, n'a pas hésité ! — Laisse mes fils tranquilles, dit Samia, je ne veux pas qu'ils risquent leur vie pour qui que ce soit ! — Alors, demain, ne te plains pas si on préfère Mohamed à tes fils.... Et il ajoute : — Cela ne m'étonnerait pas qu'un jour, il épouse cette fille ! Samia s'écrie. — Quoi, le fils du jardinier épouser la fille du patron ! — Cela ne se produira pas, dit Sami. — On se battra, dit Nacer. Leur père les regarde avec mépris. — Vous allez vous battre ? Comme vous vous êtes battus pour elle, aujourd'hui ? comme vous l'avez défendue contre ses agresseurs ? — Ce n'est pas la même chose ! — Aujourd'hui, c'est même plus important ! Mohamed passe pour un héros, alors que vous passez pour des lâches ! — Slimane te l'a dit ? demande Samia, inquiète. — Non, par contre, quand je lui ai dit que Mohamed est courageux, il m'a répondu, avec agressivité, qu'il n'a pas hésité à risquer sa vie pour sa fille... Cela veut tout dire ! Soraya soupire. — Pauvre Mohamed... Sa mère la prend à partie. — Toi, arrête de prendre la défense de ce vaurien... Tu es du côté de tes frères ou de son côté ? — Je ne sais pas, dit la fillette... — Tu dois le savoir, dit Samia, chacun doit choisir son camp ! (à suivre...)