Résumé de la 4e partie n Le professeur Hans Bender, de l'Institut de parapsychologie de Fribourg-en-Brisgau, constate que les étranges phénomènes du cabinet Adams se déclenchent toujours en présence d'une jeune employée… Il est difficile de croire que la jeune Anne-Marie S., âgée seulement de dix-neuf ans, possède une force mentale capable de faire sauter des ampoules ou de faire tourner sur lui-même un tableau accroché au mur. Si les partisans des théories parapsychologiques, le croient, les rationalistes, eux, rejettent cette hypothèse. Des experts sont appelés et l'installation électrique est passée au crible. Ces experts sont des physiciens reconnus, F. Karger et G. Zicha, qui mettent à l'épreuve des instruments perfectionnés ce que l'on appelle désormais «le phénomène de Rosenheim»… Ils connectent un oscillographe au compteur électrique du cabinet et surveillent toutes ses réactions au moment des «incidents». C'est ainsi qu'ils remarquent que l'aiguille du compteur signale de grands écarts au moment des phénomènes, sans que la force du courant électrique soit modifiée. Les deux physiciens examinent toutes les hypothèses naturelles qui pourraient expliquer un tel phénomène, mais ils finissent par les écarter toutes. Ainsi, il est vain de songer à des variations de voltage dans les lignes, les enregistreurs ayant montré que le voltage est tout le temps resté constant. On a pensé aussi à un mauvais contact dans le système d'amplification électronique, l'appareil employé étant défectueux, mais les phénomènes se sont reproduits avec d'autres enregistreurs. Les hypothèses que les phénomènes soient causés par des effets d'ultrasons ou d'infrasons, une charge électrostatique ou magnétique, ont été également infirmées. En un mot : aucune cause physique connue n'expliquait ce qui se passait dans le cabinet de Me Adams… Mais il n'y a pas que l'installation électrique à vérifier : il y a aussi celle du téléphone. Comme nous l'avons signalé, au cours des phénomènes paranormaux, les quatre appareils de Me Adams se mettent à sonner en même temps et des appels sont enregistrés sans que l'on sache qui les provoque. La facture monte en flèche et Me Adams se demande s'il ne doit pas porter plainte. «Assurez-vous, lui dit-on à la compagnie de téléphone, que vos employés ne font pas des appels personnels pendant que vous avez le dos tourné !» C'est une hypothèse, en effet, Me Adams étant souvent à l'extérieur. Il en a déjà parlé avec ses employés et ceux-ci lui ont tous assuré qu'ils ne faisaient rien de tel. De toute façon, les appels sont, pour la plupart, adressés à… l'horloge parlante ! Celle-ci est appelée des dizaines, voire des centaines de fois dans la journée ! La compagnie du téléphone, pour couper court à la polémique, change les appareils contre un appareil qui enregistre les communications. L'horloge parlante est demandée jusqu'à cinq fois par minute ! Une enquête est menée pour savoir si les lignes de Me Adams ne sont pas piratées, et on conclut que tous les appels proviennent, sans exception, du cabinet. Un témoin, extérieur au cabinet, va relever que le compteur enregistre, en dix minutes, vingt communications sans que personne touche aux appareils ! Les physiciens ne savent quoi dire : ce qui se passe au bureau de Me Adams est tout simplement extraordinaire ! (à suivre...)