Résumé de la 122e partie n Le professeur Hans Bender de l'Institut de parapsychologie de Fribourg-en-Brisgau constate que les phénomènes étranges se produisent au moindre mouvement d'une des ses secrétaires. Quand il se retrouve seul avec le professeur, l'avocat lui repose la question. — croyez-vous que ces phénomènes ont un rapport avec la jeune femme ? Et la même réponse : — Je ne peux répondre à votre question. Mais la réponse ne satisfait pas l'avocat : — Si c'est elle, elle ne doit pas le faire exprès ! Le professeur hoche la tête : — C'est une certitude qu'elle ne le fait pas exprès… Peut-être même qu'elle en est victime. — Je ne comprends pas ! — Tout à l'heure quand les éclats de verre des ampoules ont volé dans sa direction, ils auraient pu la blesser… — C'est vrai, elle est toujours, ainsi que l'autre secrétaire, exposée aux phénomènes. Les deux filles sont toujours paniquées ! L'avocat réfléchit un moment puis pose une autre question : — Faut-il renvoyer mademoiselle Anne-Marie S. Le professeur secoue la tête : — On n'a aucune preuve de sa culpabilité ! — Alors que faire ? — Il faut attendre ! L'avocat s'impatiente. — Cela peut provoquer des incidents graves ! — Je sais, mais je ne peux rien avancer ! — Et peut-on avancer une explication logique de ces phénomènes ? Le professeur fait un geste d'impuissance. — Pour le moment, je ne peux avancer aucune explication ! — Et d'ajouter : «Je vous l'ai dit, il faut attendre !» Mais les phénomènes vont continuer, toujours en présence de la jeune femme. Ainsi, par exemple, un tableau accroché au mur, qu'elle regarde se met à tourner. Le professeur et l'avocat sont témoins de la scène. Le professeur s'écrie. — Mademoiselle, ne regardez plus ce tableau ! La jeune femme détourne les yeux. Aussitôt le tableau s'arrêté de tourner. — maintenant, dit le professeur, regardez-le ! Elle le fixe de nouveau. le tableau se met à danser. — c'est extraordinaire, dit l'avocat. — je veux quand même vérifier qu'il n'y a pas de trucage ! On décroche bien entendu le tableau, on l'examine minutieusement ainsi que le mur auquel il est accroché et on constate qu'il n'y a aucun dispositif, apparent ou caché, qui explique le mouvement. Le professeur Bender avoue qu'il n'a jamais rien vu de pareil. (à suivre...)