Le faible taux de remboursement enregistré par les banques dans le cadre du financement des projets de création de micro-entreprises par les jeunes promoteurs continue toujours à les dissuader de s'impliquer totalement dans le dispositif. La Banque nationale d'Algérie (BNA) avait, rappelons-le, suspendu l'opération du financement des projets de l'Ansej pour raison du taux de remboursement qui n'avait pas dépassé 20% du montant global prêté aux jeunes promoteurs. Afin de remédier à cette situation, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale a procédé, selon Djamel Ould Abbas, au remboursement de près de 50 milliards de centimes du fonds de garantie, à la suite d'une réunion entre les deux parties et en présence du Chef du gouvernement. «C'est à partir de là que la BNA a recommencé le travail avec nous dans le cadre du dispositif de l'Ansej. Actuellement cinq banques sont impliquées dans le financement des projets. Les crédits bancaires ont atteint près de 99 milliards de dinars à la fin du premier trimestre de l'année en cours», a-t-il affirmé. La totalité du taux de remboursement depuis la mise en place du dispositif de l'Ansej n'a pas dépassé 50%, ce qui explique, en partie, la réticence des banques en matière de financement des projets. La nouvelle stratégie de la gestion de l'Ansej pourrait mettre un terme à la réticence des banques qui est actuellement à l'origine du blocage de nombreux projets portés par les jeunes chômeurs, d'autant que la Commission locale d'étude et de financement (CLEF) compte un représentant des institutions financières.