Resources n Le gaz algérien reste attractif. La politique de vente de cette ressource s'appuie sur la diversification des marchés où l'Algérie compte mettre à la vente 85 milliards de m3 d'ici 2010. Concernant l'Europe, l'Algérie a réussi à s'implanter durablement en Italie grâce au projet de gazoduc Galsi qui doit fournir à ce pays des millions de mètres cubes en gaz liquide. Ce projet s'est d'ailleurs révélé comme un grand succès dans la commercialisation du gaz à destination de d'Italie. Idem pour la France qui a signé dernièrement un contrat de commercialisation avec l'Algérie pour l'alimentation en gaz naturel du terminal de Rouen. Ces deux opérations pilotées par les experts algérien ont en entraîné d'autres. Il faut signaler dans ce contexte, le contrat entre Sonatrach et le russe Gazprom qui prévoit un échange d'expertise et de savoir-faire technologique dans le domaine du gaz naturel et liquéfié. Sans oublier qu'un partenaire comme l'Iran a dépêché il y a quelques mois toute une délégation de responsables et d'experts pour chercher les voies possible, d'une coopération gazière à long terme. Cela devrait se traduire par la création d'une société mixte qui planchera sur un partenariat équitable entre les deux parties. En Amérique latine, l'expérience algérienne s'est avérée fructifiante pour le partenariat avec des pays comme le Pérou, le Venezuela, et la Colombie tout récemment. Sonatrach qui a commencé à arracher des contrats sur l'exploration pétrolière a saisi l'opportunité pour s'introduire dans la vente du gaz. Certes, les contrats de livraison du gaz à terme sont nouveaux mais selon le ministère de l'Energie, le marché latino-américain se prête bien grâce aux besoins énergétiques dont dépendent ces pays. Pour le Brésil, la signature hier à Alger d'un mémorandum d'entente sur l'énergie avec le grand groupe Petrobas vient à point nommé. Cet accord prévoit la vente de gaz algérien à ce pays à partir de 2008 à travers deux terminaux de regazeification situés à Rio de Janeiro et à Ceara. Le P-DG de Sonatrach a indiqué «qu'un tel accord permettra à Sonatrach de diversifier ses ventes de GNL et de tirer profit de toutes les opportunités de marché notamment sur le bassin Atlantique». A noter que Petrobas dispose d'une grande expérience dans l'exploration en off shore (exploration en mer) et détient un savoir-faire technologique mondialement reconnu. Ce qui profitera largement à Sonatrach en termes de partenariat. Selon le ministre de l'Energie, «la complémentarité entre cette maîtrise de la technologie de Petrobas et celle de Sonatrach qui est axée elle plus vers les gisements on shore en plus de son expérience dans le domaine du gaz peuvent se compléter de manière très rentable pour les deux parties». Pour sa part, José Gabrielle de Azevedo a affirmé que sa compagnie est intéressée par l'exploration en off shore en Algérie.