Objectif n Les organisateurs veulent faire de la manifestation, un moment d'échange culturel entre les différentes régions représentées et du théâtre, un moyen d'expression culturel et de paix. Depuis dimanche et jusqu'à demain mercredi, l'université Mouloud-Mammeri organise la 3e édition du festival du théâtre universitaire. Pas moins de 10 troupes universitaires prennent part à cet événement culturel. Il s'agit des universités de Boumerdès, Béjaïa, Alger, El-Oued, Djelfa, Mascara, Batna, Jijel et Tizi Ouzou (qui participe avec deux troupes). Les représentations ont lieu au niveau des différents campus de l'université, de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, du théâtre régional Kateb- Yacine, des villes de Tigzirt, Béni-Yenni et du village Rédjaouna, où les troupes auront à se déplacer dans le cadre d'un circuit touristique. Les organisateurs, veulent faire de la manifestation, un moment d'échange culturel entre les différentes régions représentées et du théâtre un moyen d'expression culturel et de paix. A la fin du festival, qui sera clôturé par un gala artistique, des prix seront remis pour la meilleure pièce théâtrale, pour la meilleure mise en scène, le meilleur texte, la meilleure scénographie, la meilleure interprétation féminine et enfin, la meilleure interprétation masculine. Le jury, qui compte des professionnels du quatrième art, tel que Hamida Aït El-Hadj (metteur en scène du fleuve détourné), Amar Fetmouche, Hacène Bouterf, Sofiane Chami, Habib boukhalfa, sera présidé par Nourredine Amroune, docteur en théâtre et professeur à l'institut national des arts dramatiques (Inad). Lors de l'ouverture du festival, Hamida Aït El-Hadj a rendu un hommage à M. Inzaren, un physicien de Batna qui a réalisé le défi d'organiser en 2 000 puis en 2004, la première et la deuxième édition du festival du théâtre universitaire. Par ailleurs, les organisateurs, n'ont pas omis de rendre hommage à Kateb Yacine et à Molino, pour tout ce qu'ils ont donné pour le théâtre algérien. Idir Ahmed Zaïd, de l'université de Tizi Ouzou a rappelé la période où le théâtre a connu ses grands moments à l'UTO, à savoir, les années 70 et 80, avant d'enregistrer un énorme recul. Selon lui, «le théâtre doit nourrir les esprits. Il faut donc le libérer des carcans de la bureaucratie pour en faire une forme d'expression libre des peuples et des hommes.»