Constat n Les conditions d'accueil des étudiants qui seront inscrits à l'université de Tizi Ouzou, pour la rentrée 2007/2008, ne seront pas meilleures. Selon la directrice des œuvres universitaires Hasnaoua (Douh), Mme Ourida Laarfi, «malgré tous les efforts consentis pendant toute la rentrée universitaire 2006/2007, nous allons être confrontés pour celle de 2007/2008, aux mêmes problèmes d'autant plus importants que ce soient sur le plan hébergement ou restauration des nouveaux bacheliers.» Cette situation est aussi liée au fait qu'aucune nouvelle structure ne sera livrée pour cette échéance, a souligné la directrice. Les prévisions des places qui seront libérées au niveau des résidences universitaires par les étudiants et en fin de cycle, font état d'un nombre insignifiants en comparaison des 11 000 futures étudiants prévus. En effet, à la résidence universitaire Hasnaoua I, on prévoit la libération de 284 places, à Hasnaoua II, le nombre serait de 110, à Hasnaoua III, il serait de 330, à Hasnaoua IV, il serait de 201, à l'ex-Habitat, il ne serait que 78, soit un total 1 003 places. Toujours selon Mme Laarfi, le déficit sera très important et se posera avec plus d'acuité pour l'hébergement des filles. A noter que les projets de réalisation de nouvelles places d'hébergement traînent, comme c'est le cas de celui de 2 000 lits prévu dans la commune de Tadmaït et qui n'a pas encore démarré. Pour tenter de faire face à ce déficit, la Douh propose, entre autres solutions, de recourir au transport suburbain à appliquer exclusivement aux étudiants ouvrant droit à l'hébergement en situation d'attente par manque de places. Par ailleurs, il est également décidé de recourir à «l'exclusion systématique des résidents en retard de scolarité et de renouveler l'opération d'assainissement à travers les indus occupants». Il faut dire que de nombreux extra-universitaires sont hébergés au niveau des campus au moment où les étudiants ne trouvent pas de place et se trouvent confrontés à faire la navette. Au niveau de la seule cité de M'douha, le nombre des extra-universitaire est de 350 identifiés lors d'un premier contrôle. Selon le wali, ce phénomène est le résultat d'une mauvaise gestion. Selon lui, «on a recensé au niveau des différentes résidences universitaires de Tizi Ouzou pas moins de 2 000 étudiants, inscrits à l'UFC et qui, selon la réglementation, n'ouvrent pas droit à l'hébergement sur les campus». A cela s'ajoutent environ 600 étudiants qui étaient doublement inscrits. Le premier responsable de l'exécutif a demandé que soit effectué un contrôle permanent avant de demander de recourir à la justice pour déposer plainte contre «tous ceux qui ont fraudé, triché sur les produits ou détourné». Car selon lui, l'université doit être entièrement assainie.