Boulot n L'entraîneur de l'équipe nationale, Jean-Michel Cavalli, doit faire travailler davantage ses joueurs du compartiment offensif. En trois rencontres, le compteur offensif des Verts s'est dégrippé puisqu'il affiche désormais trois buts, soit une moyenne de 2,33 buts par match, ce qui est encourageant. Ce qui, en revanche, l'est moins, c'est que six buts sur les sept marqués (deux face au Cap-Vert à Alger, deux autres à Praia et trois contre l'Argentine hier), l'ont été sur des balles arrêtées et que cinq ont été l'œuvre de défenseurs (Meniri face au Cap-Vert à l'aller après la Libye en amical, Bougherra au retour, Yahia et Belhadj à deux reprises, contre l'Argentine). Seuls Deham (premier but contre le Cap-Vert à Alger) et Saïfi (au retour) ont fait exception. Auparavant, l'unique réalisation, contre la Gambie, est un penalty (une autre balle arrêtée) de Ziani. Et ce sont cette tendance et cette situation qui inquiètent le sélectionneur national Jean-Michel Cavalli, même si, ouvertement, il n'en fait pas un drame. ? ces débuts avec les Verts, Cavalli reconnaissait que le maillon faible de son équipe était l'attaque. Aujourd'hui, celle-ci marque, mais ce ne sont pas ceux censés le faire qui le font, d'autant que les schémas tactiques adoptés jusque-là ne laissent pas une grande place aux attaquants. ? Praia par exemple, Cavalli avait aligné d'entrée un seul attaquant de pointe (et six défenseurs), en l'occurrence Bezzaz qui ne jouera finalement qu'à peine une demi-heure avant de se faire remplacer en raison de l'expulsion du gardien Gaouaoui. Hier, face à l'Argentine, on retrouvera presque le même schéma avec un 5-4-1 où seul Deham était en pointe de l'attaque, même lorsque l'équipe passait en 3-6-1 avec les montées sur les ailes de Belhadj et Bouzid. Ce qui veut dire que le staff technique national a encore du pain sur la planche pour parfaire le travail technico-tactique de son équipe, notamment à l'approche de la surface de réparation pour trouver les solutions nécessaires afin de marquer.