Situation n La remontée des eaux et l'infiltration des eaux usées provenant des constructions non raccordées aux réseaux d'assainissement dans la nappe phréatique représentent un sérieux danger pour les populations locales. Le projet de réhabilitation des réseaux d'assainissement des eaux usées et de lutte contre la remontée des eaux dans la wilaya de Ouargla, lancé en 2005 par l'Office national d'assainissement (ONA) sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, connaît depuis quelques jours une nouvelle dynamique après plusieurs mois de léthargie dus à d'innombrables problèmes. En effet, les travaux de réalisation de stations d'épuration, d'un canal en béton et d'autres installations ont sensiblement avancé depuis le mois dernier à la grande satisfaction des autorités et des populations locales. La visite effectuée par le secrétaire général du ministère des Ressources en eau sur les lieux et la nomination de Karim Hasni à la tête de l'ONA y sont pour beaucoup, de l'avis général. C'est que sitôt installé dans ses fonctions, M. Hasni a procédé à la nomination d'un nouveau directeur de projet en la personne de Kamel Bouderba qui n'a pas mis beaucoup de temps pour «réanimer» le chantier. Ainsi, les entreprises de réalisation ont été instruites de se renforcer en moyens humains et matériels pour pouvoir travailler jour et nuit dans l'espoir de rattraper le temps perdu et le retard accumulé depuis plusieurs mois. Ce qui a été fait en un laps de temps relativement très court. De même, toutes les contraintes administratives ont été levées à la faveur du transfert du centre de décision au niveau local. Il faut dire aussi que les autorités locales suivent de très près l'avancement des travaux. A ce propos, le directeur du projet dira : «Les autorités de la wilaya de Ouargla, à leur tête le wali, accordent une importance particulière au projet, elles me demandent régulièrement de leur faire le point de la situation». Un intérêt qui s'explique surtout par le danger que représentent pour les populations locales la remontée des eaux et l'infiltration des eaux usées provenant des constructions non raccordées aux réseaux d'assainissement dans la nappe phréatique. En cas d'inondations, ce phénomène peut causer une véritable catastrophe dans la région, selon les spécialistes. D'où la nécessité de concrétiser le projet le plus tôt possible. A ce sujet, M. Bouderba affirmera que tout est mis en œuvre pour que les travaux soient réalisés dans les délais, soit avant la fin de l'année prochaine. «Certaines installations seront réceptionnées et mises en service dès cette année», ajoutera-t-il.