Conférence n Préoccupé par ses fonctions de consultant en football à la chaîne de télévision ART, Mahieddine Khalef parle du football national à la veille de l'important match Algérie-Guinée. L'ancien sélectionneur national des Verts des années 1980, Mahieddine Khalef, invité hier du Forum de l'hebdomadaire El-Chibek, a avoué qu'il est convaincu que les Verts battront l'équipe de Guinée, samedi prochain au stade du 5- Juillet, et se qualifieront pour la Coupe d'Afrique des nations 2008. A ce propos, l'un des héros de Gijon déclare : «Je n'appréhende nullement la rencontre face à la Guinée. Car, l'Algérien est d'abord l'homme des défis et en plus nous avons un public qui encourage admirablement ses joueurs.» L'ancien coach de la JSK qui occupe actuellement un poste de consultant à la chaîne arabe de télévision ART a évoqué le parcours des Verts qu'il qualifie de bon. Il estime que le niveau présenté jusque-là plaide pour l'EN pour passer l'écueil de la Guinée, même si cette équipe renferme en son sein des joueurs talentueux évoluant en Europe et est également quart de finaliste des deux dernières éditions de la CAN. Selon Khalef, le public du 5-Juillet aura son mot à dire dans ce match Algérie-Guinée comptant pour la 5e et avant-dernière journée des éliminatoires de la CAN-2008 (groupe 8). Abordant la rencontre amicale qu'a jouée dernièrement l'Algérie face à l'Argentine à Barcelone, l'ancien sélectionneur a qualifié cette empoignade de «match exemplaire» et selon lui, la bande à Cavalli a défié l'ogre argentin. Soulevant le problème du football algérien, Khalef a insisté sur le rôle de la formation notamment au niveau des clubs. qui ne devront pas chercher les résultats immédiats. Selon lui, il faudra impérativement donner la possibilité aux jeunes de s'exprimer au sein de l'équipe première. Par ailleurs, Khalef s'oppose à l'apport de joueurs étrangers dans notre championnat. «Beaucoup de clubs algériens optent pour le recrutement de joueurs étrangers, au détriment de leurs jeunes joueurs qui ont besoin de jouer pour s'affirmer», a-t-il estimé, avant d'enchaîner : «Je suis contre l'apport du joueur étranger, car c'est une solution de facilité qui nuit à la formation.» N'ayant pas exercé en Algérie depuis longtemps, Khalef ne ferme pas les portes quand il s'agit d'aider le football. «Je veux être utile à tout le football national, mais pas en tant que technicien», a-t-il commenté. «Le football algérien a besoin de toutes les compétences nationales pour se développer et reprendre sa place sur la scène internationale», a conclu celui qui participé à l'écriture des plus belles pages du football algérien.