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Ainsi va la vie
Le polochon de tous les dangers (1re partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 06 - 2007

Déception n En rentrant chez lui ce jour-là, Mourad a la surprise de ne pas trouver sa femme.
Quand elle épouse Mourad, Nadia a tout juste quinze ans. Elle va vivre avec son époux et sa belle-sœur Houria, une divorcée qui, étant donné son âge, joue le rôle de belle-mère, s'occupant des dépenses du ménage, réglant comme du papier à musique la vie de tous les jours.
D'autant que Nadia, qui est encore une enfant, ne semble pas prendre très au sérieux son statut de femme mariée et son mari, à plusieurs reprises en rentrant du travail, la surprend en train de sauter à la corde dans la cour, avec les filles des voisins.
Houria, qui est très économe, tient serrés les cordons de la bourse de la maisonnée, rationnant la nourriture et limitant les dépenses au maximum, si bien que Nadia, au bout de quelques mois, a l'impression d'étouffer dans son petit logis et ainsi les disputes commencent et dégénèrent jusqu'au jour où Nadia, n'en pouvant plus, envoie une voisine alerter son père et ses frères qui vont ramener une camionnette pour prendre toutes les affaires de la maison, ne laissant que les murs et un vieux tapis. Nadia retourne chez ses parents.
— Que s'est-il passé ? demande Mourad dès le seuil de la porte — Sa famille est venue la chercher et ils ont tout pris, je n'ai rien pu faire, dit Houria, agenouillée sur le tapis, la tête entre les mains.
— Mais… Pourquoi ? Vous, vous êtes encore disputées ? Aouah, tu es trop sévère avec elle, elle est si jeune…
— Quoi, ya khouya, tu m'en veux, parce que je ne la laisse pas dépenser ton argent à tort et à travers ?
Je suis ta sœur je ne veux que ton bien, tandis qu'elle…
— Oui, mais tu dois y aller doucement, tu dois l'éduquer, elle doit apprendre ce qu'est un ménage ? Comment faire maintenant ?
Et le frère et la sœur se mettent à réfléchir dans la pièce nue, élaborant tous les scénarios pour surtout ramener le minimum d'affaires afin qu'ils puissent vivre normalement.
Comment allons-nous passer la nuit ? dit Mourad…
— Je ne sais pas, ya khouyia tu ne m'as pas écoutée quand je t'ai proposé de te marier avec Radia, la fille de notre cousin Tayeb. Tu n'aurais pas eu tous ces problèmes. Nadia «taïra bezzef !». Tu l'as vue toi-même en train de jouer à la corde dans la cour… Elle fait rire nos voisins. Une femme mariée !
— Elle est très jeune, elle s'assagira avec l'âge.
— Mais en attendant, souffre et accepte ton sort
— Tu l'as décidé toi-même, dit Houria et de ses doigts maigres, elle rabaisse le foulard qui lui ceint le front.
La pièce est triste sans le bavardage de Nadia et un jour blafard qui pénètre par la petite fenêtre, ajoute au désespoir de Mourad.
Le frère et la sœur restent un long moment silencieux. Mourad, réfléchissant, croise et décroise ses longues jambes sur le tapis usé. Ses petits yeux bridés sur ses hautes pommettes paraissent encore plus étirés .
Soudain, il s'exclame
— J'ai un plan ! Nous allons au moins récupérer le polochon, car nous ne pouvons dormir sans oreiller ! (à suivre...)


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