Pour sa part, le deuxième candidat, Ahmed Gaceb, est aussi une grosse pointure sur le plan intellectuel et administratif. Ancien haut responsable à Algérie Télécom, il occupe actuellement un poste de responsabilité au sein d'une grande entreprise de téléphonie mobile. Lui aussi prétend à la présidence du MCA. Ahmed Gaceb, qui ne veut pas trop afficher sa stratégie et le programme de son équipe en ce moment, estime qu'«on n'en est pas encore là.» Nous avons en revanche dévoilé les trois points essentiels sur lesquels repose notre programme. Gaceb a d'emblée pris les choses au sérieux en pensant que l'outil de travail est primordial pour la bonne marche d'un club. Un discours qui n'est pas étranger à l'ex-entraîneur du MCA, Robert Nouzaret, lequel entretient d'excellentes relations avec le candidat à la présidence. «Il faut d'abord mettre le club à l'abri des problèmes de l'outil de travail. Ce point consiste à doter le club de tous les moyens nécessaires pour sa bonne marche et perfectionner son rendement général», souligne-t-il. Pour ce qui est du deuxième point, Gaceb mise sur la réorganisation et la professionnalisation de l'administration. «Nous allons réorganiser et professionnaliser l'administration et faire en sorte de réunir le maximum de personnes compétentes pour redonner une autre image positive à ce club qui a, de tout temps, été confronté à d'énormes problèmes dans ce domaine.» Gaceb développe le deuxième axe de son programme. Contrairement à son vis-à-vis, Gaceb a évoqué l'avenir de l'équipe de football pour laquelle il préconise un staff technique de haut niveau. «Le Mouloudia doit posséder une grande équipe compétitive qui sera drivée par un staff technique de haut niveau. Nous allons également mettre en place une stratégie pour réaliser un grand travail au niveau des jeunes catégories sur lesquelles repose l'avenir du club», nous a déclaré Gaceb. Mais pour que cela soit réalisable, Gaceb estime qu'il faut avoir les moyens de sa politique. «Il faut se mettre à l'abri sur le plan financier», estime-t-il, tout en insistant sur la pérennité des sponsors. «Nous n'allons pas nous contenter de sponsors événementiels. Il ne faut plus brader le club pour 100 millions lors d'un événement grandiose comme la finale de la Coupe d'Algérie, par exemple», a-t-il souligné. A l'image de son vis-à-vis, Gaceb estime que la durée est courte, mais suffisante pour poser la première pierre de l'édifice. «Ce sera une œuvre nationale pour bâtir sur des fondements solides un club professionnel dans sa gestion, dans son organisation, dans ses moyens financiers, techniques et infrastructurels», a conclu Gaceb.