Résumé de la 41e partie n Steve découvre la réalité... Impuissant, il attend les instructions du kidnappeur. Le garçon avait constamment nié avoir tué Nina Peterson. Même en sachant qu'il n'avait qu'une seule chance de sauver sa peau, s'en remettre à I'indulgence de la Cour, il n'avait cessé de nier. Hugh frissonna. Il n'y pouvait rien. Cela ne faisait aucun doute. Et après-demain, RonaId Thompson serait exécuté. Hugh sortit dans le hall, appela l'ascenseur. Crevé. Il était littéralement crevé. Une demi-minute plus tard, une cabine s'arrêtait à son étage. La porte s'ouvrit. Il entra, poussant le bouton «M». Il entendit crier son nom, tendit automatiquement le bras, empêchant la porte de se refermer. Une cavalcade vers l'ascenseur. Hank Lamont, l'un de ses plus jeunes agents, lui saisissait le bras. «Hugh !» Il était hors d'haleine. «Steve Peterson au téléphone... vous savez... le mari de Nina Peterson... le jeune Thompson... — Je sais qui c'est, aboya Hugh. Qu'est-ce qu'il veut ? — C'est son fils, il dit que son fils et cette journaliste, Sharon Martin, ont été kidnappés.» «Qui a pris ces photos ?» La peur perçait dans la voix de Sharon et elle se rendit compte qu'elle avait tort de se trahir ainsi. Elle croisa le regard, de l'homme et vit qu'elle l'avait alarmé. Ses lèvres se pinçaient, le battement sur sa pommette s'accélérait. Instinctivement elle ajouta : «Je veux dire, elles sont tellement réalistes.» La tension se relâcha un peu. «Je les ai peut-être trouvées.» Elle se souvint du flash qui l'avait aveuglée dans la voiture. « A moins que vous ne les ayez prises vous-même.» On pouvait déceler un semblant de compliment. «Peut-être.» Elle sentit sa main toucher ses cheveux, s'attarder sur sa joue. N'aie pas l'air d'avoir peur, se dit-elle frénétiquement. Elle tenait encore la tête de Neil dans son bras. Il commençait à trembler. Des sanglots éclataient sous le sifflement aigu de l'asthme. «Neil, ne pleure pas, supplia-t-elle. Tu vas te faire du mal.» Elle leva les yeux vers leur ravisseur. «Il est terrorisé. Détachez-le. — M'aimerez-vous si je le fais ?» Il pressa sa jambe contre sa hanche comme elle s'agenouillait près du lit de camp. «Bien sûr, je vous aimerai, mais je vous en prie». Elle repoussait doucement les mèches blondes et moites sur le petit front. «Laissez ça !» Sa main d'acier sur la sienne l'empêchait de libérer Neil du bandeau. «Je ne voulais pas.» Elle prenait un ton conciliant. «Bon. Pour un petit moment. Mais les mains seulement. Et d'abord, étendez-vous.» Elle se raidit. «Pourquoi ? — Je ne peux pas vous laisser tous les deux détachés. Lâchez le gosse.» (à suivre...)