Résumé de la 23e partie n Omar est charmé par le professeur de musique de Rafik : c'est une merveilleuse jeune fille qu'il a juste croisée mais qui l'a fortement ému. Il va directement dans la chambre de Rafik. — Vous êtes de retour ? demande le jeune homme. — Oui, dit Omar. — Et Nadia a fait ses achats ? — Oui, dit encore Omar, et toi, je crois que tu as pris ta leçon de musique ! — Oui, dit Rafik, le prof vient de partir. — Je l'ai croisée, dit Omar. — Ah, oui, dit Rafik, comment la trouves-tu ? — Très jolie ! — Jolie ? dit Rafik scandalisé, c'est tout ce que tu trouves à dire ? — Et que veux-tu que je dise d'autre ? elle est jolie, très jolie... — C'est une déesse, dit Rafik, une Vénus... Une... Il s'embrouille dans ses mots, puis, oubliant son cousin, il lance un poème... — Mais tu es emballé ! s'exclame Omar. — Et comment ne le serai-je pas pour Souad ! — Elle s'appelle Souad ? — Oui...Un nom béni des dieux ! Il s'arrête brusquement. — N'écoute pas ce que je dis... Mais il en a trop dit. — Tu l'aimes ! s'exclame Omar. Rafik baisse la tête et ne répond pas. — C'est pour elle que tu écris les poèmes ? — Oui, dit Rafik. Il regarde son cousin recroquevillé dans son lit, les béquilles posées dans un coin. Il lui paraît à la fois misérable et sublime. — Tu l'aimes ! s'exclame encore Omar. — N'est-ce pas incongru ! — Mais pourquoi ? demande Omar qui a bien compris la pensée de son cousin. — Tu t'imagines, moi, aimer cette fille au corps de déesse ? — Et pourquoi pas ? dit Omar, tu es un beau garçon... — Moi ? dit Rafik, incrédule, mais tu m'as vu ? — Oui, je te vois, dit Omar, et je crois que toutes les filles du monde se battraient pour que tu leur «dédies» des poèmes ! — Tu le crois vraiment ? — Oui ! — Je pourrai lui déclarer ma flamme, un jour ? — Pourquoi pas ? (à suivre...)