Résumé de la 53e partie n Les policiers débutent leur enquête en relevant toutes les empreintes qui pourraient les mettre sur les traces du ravisseur. Jusqu'à quel point ce désaccord affecte-t-il vos relations personnelles ? — Qu'entendez-vous par là ? — Seulement ceci : comme vous le savez, Sharon Martin a désespérément essayé de sauver la vie de Ronald Thompson. Elle a été chez les Perry et pourrait avoir relevé leur numéro de téléphone. N'oubliez pas qu'il n'est pas dans l'annuaire. Y aurait-il une possibilité que ce kidnapping ne soit qu'une mystification, que Sharon tente le tout pour le tout dans le but de retarder l'exécution ? — Non... non... non ! Hugh, je comprends que vous soyez obligé de considérer la question, mais je vous en prie, pour l'amour du ciel, ne perdez pas votre temps. Celui qui a écrit ce message peut très bien avoir noté le numéro des Perry. Il est inscrit sur le tableau avec celui du médecin. Sharon serait incapable d'une chose pareille. Incapable !» Hugh ne parut pas convaincu. «Monsieur Peterson, nous avons eu pas mal d'individus parfaitement inattendus qui ont enfreint la loi au nom de certaines causes, ces dix dernières années. Je vous dis seulement ceci, si jamais Sharon a combiné toute cette affaire, votre enfant est sauvé.» Une infime lueur d'espoir traversa Steve. Ce matin, Sharon lui disait : «Comment peux-tu être si positif, si sûr de toi, si sévère ?» Si c'était là ce qu'elle pensait de lui, pouvait-elle ?... L'espoir mourut. «Non, fit-il sourdement. C'est impossible. — Très bien. Oublions cela pour l'instant. Voyons votre courrier — aucune menace, lettres d'insultes, rien de ce genre ? — A peine quelques lettres d'injures à propos de mon éditorial sur la peine capitale, spécialement à l'approche de l'exécution de Thompson. Rien de surprenant. — Vous n'avez pas reçu de menaces directes ? — Non.» Steve fronça les sourcils. «A quoi pensez-vous ? demanda vivement Hugh. — Oh ! la mère de Ronald Thompson m'a arrêté dans la rue, la semaine dernière ! Tous les samedis matin j'emmène Neil â l'hôpital pour sa piqûre d'antihistaminique. Elle était dans le parking quand nous sommes sortis. Elle est venue me demander de supplier le gouverneur d'épargner la vie de son fils. — Que lui avez-vous répondu ? — Je lui ai dit que je ne pouvais rien faire. J'étais pressé d'emmener Neil. Bien entendu, je ne voulais pas qu'il sache pour mercredi. Je voulais le faire monter dans la voiture le plus vite possible pour qu'il ne nous entende pas discuter et j'ai tourné le dos à Mme Thompson. Mais elle a cru que je l'ignorais. Elle a dit quelque chose comme : «Qu'éprouveriez-vous si ‘'c'était votre fils unique ?'' Ensuite, elle s'est éloignée.» Hugh nota dans son carnet : «Interroger Mme Thompson.» Il se leva et ploya les épaules, se souvenant vaguement qu'il se préparait à aller se coucher, il y a des siècles. «Monsieur Peterson, dit-il, ne perdez pas de vue que notre pourcentage de réussite dans les affaires de rapt est excellent et que nous mettrons tout en œuvre pour retrouver Neil et Sharon. A présent, je vous conseille d'aller dormir quelques heures. (à suivre...)